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Grand Prix d'Australie

Melbourne - Conférence de presse

Dimanche 12 Mars 2000
06h35
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F1-2000)
en 1h34'01"987
R. Barrichello (Ferrari)
2 Rubens Barrichello
(Ferrari F1-2000)
à 0'11"415
R. Schumacher (Williams)
3 Ralf Schumacher
(Williams FW22-BMW)
à 0'20"009

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Toutes nos félicitations Michael pour cette victoire en Australie lors de votre 10ème tentative. McLaren n'a pas de point et votre frère est sur le podium, cela doit vous rendre heureux...
Michael Schumacher: Très heureux, en fait je ne trouve pas le mot juste. L'attente fut longue pour Ferrari: c'est la 5ème fois que nous tentons de gagner ce GP et d'être au niveau des meilleurs dès le début de la saison. Dès que je suis monté pour la première fois dans ma nouvelle voiture, j'ai senti que c'était la monoplace qui allait me permettre de me battre pour le championnat dès la première course. Evidemment hier, j'étais un peu déçu, car nous n'avons pas pu exploiter tout le potentiel de la voiture. Personnellement, je n'étais pas inquiet et le résultat de ce GP prouve que j'avais raison. Je remercie tous les membres de la Scuderia pour le travail fantastique qu'ils ont réalisé, pas seulement parce que la voiture est fiable mais aussi pour son incroyable vélocité. Je suis vraiment très heureux de piloter cette voiture.

Q: Vous vous trouviez derrière les McLaren en début de course et pourtant vous sembliez contrôler la situation. Etait-ce bien le cas?
MS: Oui. Je pilotais assez facilement au début de la course. Je surveillais mes pneus, mon carburant, et j'attendais les ravitaillements pour passer à l'attaque. C'était ma stratégie et cela marchait bien. Malheureusement les 2 pilotes McLaren ont eu des problèmes mécaniques. J'aurais préféré me battre avec eux jusqu'à la fin de la course pour prouver que nous sommes compétitifs. Je pense cependant qu'il y aura encore quelques occasions pour le faire cette année.

Q: Lorsque vous avez vu David Coulthard abandonner, avez-vous volontairement augmenté le rythme pour pousser Mika Häkkinen vers une situation similaire?
MS: Lorsque j'ai vu Coulthard ralentir, je ne savais pas ce qu'il se passait. Je ne savais pas si c'était un problème ou bien si son équipe lui avait demandé de faire certaines choses. Je n'étais sûr de rien, et j'étais inquiet car je me demandais ce qu'il se passait. Heureusement, je l'ai vu rentrer aux stands, et mon inquiétude est partie. Après ça, il me suffisait de rester calme et de mettre la pression sur Mika avant les ravitaillements et voir comment cela allait se dérouler. C'était ma stratégie: je n'espérais pas qu'il casse lui aussi.

Q: Félicitations Rubens, vous égalez votre meilleur résultat pour votre 1er GP chez Ferrari. Que pensiez-vous juste après le départ lorsque vous étiez derrière la Jordan de Frentzen alors que les 2 McLaren et Michael prenaient de l'avance?
Rubens Barrichello: C'était très dur, car notre voiture, comme Michael l'a dit, est incroyablement efficace. Malheureusement il n'y a pas beaucoup d'endroits pour dépasser à Melbourne où alors il faut que la voiture qui précède soit vraiment très lente. Heinz-Harald essayait de garder son rythme, et à un certain moment il était même très vite. Mais il lui a fallu du temps pour prendre le bon rythme. Les autres gars n'étant plus là, on a commencé à élaborer une nouvelle tactique avec Ross Brawn. On m'avait dit que c'était un maître dans ce domaine, et maintenant je confirme qu'il est bien le meilleur. Il a modifié ma stratégie de course, et bien qu'il soit arrivé quelque chose à Frentzen, je pense que j'aurais pu le passer quand même. Ross ainsi que toute l'équipe ont fait un superbe boulot.

Q: Quand avez-vous décidé de changer votre stratégie en passant d'un arrêt à deux?
RB: C'est arrivé lorsque nous nous sommes rendus compte qu'Heinz-Harald était parti pour un long premier run. C'est alors qu'on a décidé de faire deux ravitaillements.

Q: Ralf, la journée n'a pas bien commencé puisque vous avez été obligé de prendre la voiture de réserve. Etes-vous surpris d'avoir terminé la course, et sur le podium qui plus est?
Ralf Schumacher: C'est réellement génial. Comme l'année dernière, nous sommes arrivés ici sans avoir réussi une simulation de course lors des essais privés. L'équipe a fait du bon boulot. C'est la meilleure voiture que j'ai jamais eu à conduire, et BMW a bien travaillé sur le moteur. La voiture était agréable à conduire, elle était fiable et nous finissons 3ème. Je pensais que nous pourrions être dans les points si nous finissions le GP, mais je n'ai jamais imaginé finir 3ème. C'était un grand jour pour nous.

Q: Vous avez bataillé à de nombreuses reprises sur la piste. Ca s'est toujours passé régulièrement?
RS: En fait, c'était un peu ennuyeux car la seule chose que je pouvais faire c'était de suivre les autres voitures et attendre qu'elles ravitaillent et être plus rapide dans les stands. C'est ce qu'on a fait: on était probablement les derniers à ravitailler, et c'est ce qui nous a aidé à gagner quelques places.

Q: Michael, maintenant c'est le Brésil et Interlagos, un circuit bosselé et qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Il n'a jamais été très favorable à Ferrari. Pensez-vous pouvoir continuer ce bon début de saison avec votre nouvelle Ferrari?
MS: Oui, certainement. Cette voiture est la Ferrari la plus rapide que j'ai jamais conduite. Elle est rapide et fiable, et on a pu le constater. Cela me donne beaucoup d'espoir pour le reste de la saison car je pense que nous pouvons être compétitifs partout. Non seulement la voiture est déjà rapide mais nous avons également de très bonnes idées sur la manière de la développer. Il semble que l'année s'annonce très bien pour Ferrari.

Q: Michael, vous devez être satisfait des performances de la famille Schumacher...
MS: Hier, je me souviens avoir vu Mika à l'issue des qualifications et j'ai pensé que c'était bien pour lui de fêter sa pole position car aujourd'hui cela allait être à notre tour de fêter la victoire. J'étais presque sûr de pouvoir y arriver, et je suis très content de démontrer à quel point nous sommes forts. Traditionnellement, Ferrari n'était pas très forte au début de saison, mais cette fois-ci nous le sommes. Maintenant ce sera aux autres de réfléchir à comment nous battre, et pas le contraire.

Q: Rubens et vous, sembliez lents au départ. Est-ce exact comme impression?
MS: Oui, c'est le problème habituel. C'est notre point faible et nous devons améliorer cela. Les McLaren sont très fortes lors les départs.

Q: Vous vous êtes pourtant entraîné aux départs lors des essais privés. On dit que vous l'avez fait durant 1 jour et demi...
MS: Bien plus! Mais ce n'est pas encore assez. Le départ est un moment très complexe. Nous sommes loin d'être les meilleurs dans ce domaine.
source: DailyF1.com
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