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Grand Prix du Japon

Suzuka - Conférence de presse

Dimanche 08 Octobre 2000
10h00
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F1-2000)
en 1h29'53"435
M. Häkkinen (McLaren)
2 Mika Häkkinen
(McLaren MP4/15-Mercedes)
à 0'01"837
D. Coulthard (McLaren)
3 David Coulthard
(McLaren MP4/15-Mercedes)
à 1'09"914

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Dans le court temps disponible pour cet entrevue, une question que j'ai pour vous concerne le départ. Parlez-nous de cela...
Michael Schumacher: Evidemment nous savons que Suzuka est traditionnellement difficile au départ. Initialement lorsque je me suis élancé j'ai patiné et naturellement j'ai essayer de me déplacer pour maintenir Mika derrière moi. Mais il était si rapide à bondir de la ligne qu'il n'y avait rien à faire. C'est tout simplement cela...

Q: Après avoir lutté pour gagner ce troisième championnat depuis si longtemps, pouvez-vous voir les choses changer pour vous maintenant? Y aura-t-il une chance que vous vous détendiez? Estimez-vous qu'un grand poids est tombé de vos épaules?
MS: Il est un peu optimiste d'avoir tous ces sentiments. En ce moment je lutte encore pour croire ce qui est arrivé, je n'ai pas commencé encore à penser ce qui pourrait arriver dans l'avenir. Tout doit s'apaiser. Alors on devra voir quel genre d'humeur et de sentiments on éprouve.

Q: Mika, combien de temps pensez-vous avoir perdu en raison du tête-à-queue de la Benetton de Wurz à la chicane?
Mika Häkkinen: Je ne pense pas que cela fut beaucoup, pour parler franchement, pas dans cette situation. Je ne pense pas que c'est le temps que j'ai perdu là qui me coûte la victoire aujourd'hui.

Q: Donc ce fut la stratégie de Ferrari de laisser Michael dehors en piste qui a tout décidé, alors...
MH: Certainement ce fut un élément qui a influencé ma situation et la perte de la tête aujourd'hui. Michael est resté quelques tours plus longtemps. Il y a non seulement cela, mais en plus lorsque je suis sorti des stands pour une raison ou une autre, il a commencé à pleuvoir plus fort. Et lorsque vous êtes sur de nouveaux pneus ils sont très, très difficiles à manipuler car ils sont très lissent et ils ne donnent aucune adhérence. Et puis, j'ai eu un pilote attardé juste devant moi. Quelque chose était contre moi aujourd'hui.

Q: David, il pleuvait durant presque la moitié de la course aujourd'hui. Pouvez-vous nous donner quelques idées des sensations que vous aviez en pilotant dans ces conditions?
David Coulthard: Je peux seulement imaginer ce que cela a dû être de se battre pour le championnat dans ces conditions, car j'étais tout seul et j'avais beaucoup de difficulté. Ce sont parmi les conditions les plus difficiles car de tour en tour vous ne pouvez pas juger de l'humidité. Je crois que c'était incroyablement difficile.

Q: Michael, votre monoplace et celle de Zonta se sont-elles touchées lorsque vous l'avez passé?
MS: Non pourquoi? Etait-ce serré? En fait, c'est possible, ouais. Mais je pensais que j'étais bien devant lui et de toute façon on s'attend à ce qu'un pilote plus lent soit raisonnable et freine. J'ai repris ma trajectoire. Et oui, il est possible que je l'ai touché.

Q: Michael, tôt dans la course votre allure semblait être plus lentement que lorsque vous avez chaussé le deuxième train de pneus. Etait-ce juste du fait que vous transportiez plus de carburant pour le premier relais?
MS: Nous avons fait un petit ajustement après le premier arrêt. Et ce fut utile. Comme vous l'avez vu, nous étions seulement à quelques fractions de secondes. Je suis resté en piste un peu plus longtemps, ce qui coûte une charge supplémentaire... peu importe. C'est probablement la raison.

Q: Michael, félicitations. Pouvez-vous comparer s'il vous plaît ce titre avec vos deux premiers?
MS: (pause) Les conditions, les circonstances... celui-ci et celui de 1994 sont très différents. Mais 1995 et 2000 sont très semblables car ils ont tout deux eu lieu au Japon, ils sont arrivés après un bataille très serrée. Et aussi, dans cette dernière course à Aida, je pense que j'ai seulement pris la tête après le deuxième arrêt et j'ai remporté le championnat par une victoire. Mais ici avec Ferrari nous avons travaillé pendant cinq ans, passant très près durant trois fois et échouant ces trois fois. Cela ajoute évidemment certaines émotions. Donc ce n'est pas comparable avec ces deux titres. C'est simplement hors du commun. Du fait que cela fasse 21 ans pour Ferrari elle-même. Désolé de déclarer cela, mais il y a aussi l'histoire de Benetton n'est pas aussi prestigieuse que l'histoire de Ferrari. Donc cela a beaucoup plus de signification pour moi.

Q: Quand Mika a fait son deuxième ravitaillement, vous êtes resté en piste et vous vous êtes heurté à un peu de trafic. Avez-vous craint que cela soit négatif pour vous?
MS: Oui. Certainement. Je pensais que ce ne serait pas assez, parce que j'ai dû dépasser deux voitures. Ce n'était pas facile: j'ai perdu du temps. La piste était glissante et en réalité, j'ai pensé que j'étais dans une situation pire qu'avec des vieux pneus, parce que je glissais beaucoup. J'avais peur que les nouveaux pneus donneraient un avantage à Mika - ce qui heureusement ne fut pas le cas - et maintenant je peux le comprendre, car lorsque vous avez des pneus neufs vous êtes dans l'ennui. Mais je ne le savais pas à ce moment. J'avais aussi une Benetton en travers devant moi, ce qui m'a coûté un peu de temps avant d'entrer dans les stands. Donc tout semblait être contre moi. Mais que pouvez-vous faire? Vous essayez... Et pourtant, Ross était à la radio et me disait que "cela se présentait bien". J'attendais et je fermais les yeux et je me disais "maintenant il va me dire que cela ne se présente pas assez bien, ou quelque chose comme ça." C'est alors qu'il m'a dit "cela se présente sacréement bien". C'était un des moments les plus beau de ma carrière de pilote.

Q: Mika, pouvons-nous avoir votre avis sur le départ? Pouvons-nous parler de votre stratégie? Votre deuxième arrêt n'était-il pas trop tôt?
MH: Eh bien... Je m'inquiétais un peu du départ, en réalité, parce que lorsque j'ai regardé dans le rétroviseur je voyais de la fumée sortant de ma voiture. Vous pouviez en voir plus que moi. Mais quand j'ai vu la fumée sortant de ma voiture, j'ai pensé, "voilà, elle est en feu!" Alors quelqu'un m'a parlé à la radio alors que les feux s'allumaient et je me suis dit que c'était parce que la voiture était définitivement en feu. Bien sûr, je me suis concentré sur le départ et j'ai bien fait malgré que ce ne fût pas un départ brillant, il était un peu mieux que celui de Michael. Michael s'est déplacé un peu de mon côté. Quand il s'est rendu compte qu'il n'avait plus aucune chance de me retenir derrière lui, il a freiné. Quand nous sommes entrés dans le premier virage j'avais l'avantage, tandis qu'il était second. A l'heure actuelle c'est difficile pour moi de parler de la tactique de course. Je dois en parler aux ingénieurs pour examiner la course et comprendre exactement ce qui m'est arrivé. Mais après mon second arrêt j'avais beaucoup de trafic devant moi et je suis sorti avec des nouveaux pneus qui ne fonctionnaient pas très bien lors des deux ou trois premiers tours. J'ai perdu là, beaucoup de temps. Cela a évidemment donné à Michael l'occasion de me dépasser. Une stratégie à un seul arrêt aurait été fantastique...

Q: Vous avez mentionné la fumée. L'équipe était-elle aussi inquiète que vous?
MH: Ils ne m'en ont pas parlé durant la course, donc j'ai pensé que c'était bon. Je suis sûr qu'ils m'auraient appelé si quelque chose de sérieux s'était produit, mais la fumée a disparu. Je dois encore en parler avec l'équipe, mais il a dû se produire quelque chose de mystérieux. Ce n'est pas normal d'avoir de la fumée sortant de la voiture...

Q: Michael, y a-t-il eu un moment durant la saison ou avez-vous pensé que les choses étaient finies pour vous et Ferrari?
MS: Je savais que cela devenait plus difficile. Mais non... Vous connaissez ma théorie, si mathématiquement, vous êtes dans une position pour y arriver, vous devez encore essayer. Vous ne pensez pas que le jeu est fini avant que ce ne soit mathématiquement devenu impossible. Sauf que c'était plus difficile que je ne l'espérais...
source: DailyF1.com
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