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Grand Prix de Monaco

Monaco - Conférence de presse

Dimanche 04 Juin 2000
16h50
D. Coulthard (McLaren)
1 David Coulthard
(McLaren MP4/15-Mercedes)
en 1h49'28"213
R. Barrichello (Ferrari)
2 Rubens Barrichello
(Ferrari F1-2000)
à 0'15"889
G. Fisichella (Benetton)
3 Giancarlo Fisichella
(Benetton B200-Playlife)
à 0'18"522

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Bienvenue aux trois pilotes de tête de ce Grand Prix de Monaco 2000 hécatombe. Félicitations, vraiment, David Coulthard, pour votre huitième victoire en F1, votre deuxième victoire de l'année et la réalisation de ce qui est pour vous je le crois une performance personnelle.
David Coulthard: Absolument. J'ai toujours dit qu'il y avait quelques courses que je voudrais gagner. Spa-Francorchamps, car c'est ma piste favorite. Le Grand Prix d'Angleterre, bien sûr, parce que c'est ma course à domicile. Le Grand Prix d'Italie, car il n'y a rien de semblable à une foule italienne en F1. Et Monaco, car techniquement c'est une des pistes les plus difficiles et stimulantes pour un pilote. D'accord, aujourd'hui j'ai profité des problèmes qui ont frappé Michael Schumacher et Jarno Trulli. Mais c'est Monaco et j'ai eu ma propre part de malchance ici les années passées, donc je suis plus qu'heureux de prendre cette victoire ici aujourd'hui.

Q: Vous avez dû suivre Jarno, puis Michel, sur plus de 50 tours. Avez-vous jamais pensé qu'il y avait une chance de les passer?
DC: Je pensais qu'il y aurait une occasion de passer Jarno et qu'il était juste question de l'état de la piste. Ma voiture semblait bien grâce à Pat et Paul, mes ingénieurs, qui ont fait un travail formidable sur les réglages et ont ensuite fait un ajustement sur la grille qui a vraiment amélioré l'équilibre. Cela a fait que je pouvais tourner vite et quand je le voulais. D'accord, Michael a créé un grand écart, mais il en a payé le prix évidemment sur sa voiture. Et à Monaco vous devez avoir une voiture fiable et la maintenir loin des barrières. Aujourd'hui j'ai pu faire cela et McLaren m'a donné la voiture qui me permettais d'y réussir.

Q: Nous avons appris que Michael a abandonné sur bris de suspension. Par le passé, McLaren a construits des éléments de suspension plus durs spécifiquement pour ce circuit. L'équipe l'a-t-elle fait de nouveau cette année?
DC: Pour être franc, je ne le sais pas, car depuis Barcelone je n'ai pas fait d'essais récents. Il doit bien y avoir quelques parties de suspension différentes, mais je n'ai pas posé la question et peut-être n'avais-je pas besoin de le savoir pour ne pas que essayer délibérément de frapper. Mais McLaren a réellement construit une voiture qui était plus qu'assez solide pour faire la distance en ce qui me concerne. Je ne sais pas ce que fut le problème de Mika aujourd'hui, mais c'est un grand jour de mon côté du garage - et pour toute l'équipe West-McLaren-Mercedes.

Q: Vous êtes maintenant très solidement en seconde place au Championnat Pilotes, 12 points derrière Michael et cinq points devant Mika Häkkinen. Plus important, depuis quelques courses vous semblez dans une forme montante. Estimez-vous que vous avez maintenant un avantage psychologique sur votre coéquipier et pensez-vous que le temps est maintenant venu où vous méritez de recevoir une attention plus concentrée à l'intérieur de l'équipe comme celle que Mika avait quand il était devant vous?
DC: Tout d'abord, Mika est un double-Champion du monde et cela doit lui apporter un vrai gain de confiance. Mais je n'ai jamais été marqué psychologiquement par ce qu'a accompli Mika ou Michael, ou quelque autre pilote contre qui je rivalise. Personnellement, je travaille juste à donner mon maximum et à m'améliorer en tant que pilote. J'ai toujours cru que j'avais plus à donner et doucement, à mesure que ma confiance grandit, je donne de plus en plus. Ainsi, comme ça se passe ainsi, j'espère plus d'attention de l'équipe. Mais je n'ai pas à me plaindre aujourd'hui. C'est un grand jour pour nous.

Q: Rubens, félicitations pour cette deuxième place durement gagnée. Vos deux départs cet après-midi étaient très mauvais: il y avait un problème?
Rubens Barrichello: Non, en réalité le deuxième départ n'était pas si mal. J'ai été simplement bloqué par les gens devant et j'ai dû freiner. Ralf Schumacher a vraiment fait un bon départ de l'extérieur, donc j'ai dû reculer et j'ai perdu du temps par conséquent. Malheureusement, cela a vraiment été une aventure, ce week-end. J'ai fait une mauvaise qualification car j'ai pris une mauvaise décision, puis mon mauvais départ m'a aussi handicapé. Après cela, la course résultait juste en rattraper ce temps perdu. J'ai fait attention de préserver les pneus et le carburant durant la plupart du Grand Prix et il est dommage que nous n'ayons pas fait un tour de plus que Frentzen, entré au même tour que moi, car je pense que nous étions plus rapides que lui. Après les arrêts, je l'ai de nouveau rattrapé et une fois je me suis presque retrouvé dans les barrières avant le tunnel. Mais j'ai continué à pousser fort, jusqu'à ce que Ross Brawn me dise de ralentir car il y avait un problème et que je devais rester en dessous d'un certain régime moteur. A part cela, ce fut une bonne course, sur toute sa durée où j'ai prouvé que c'était simplement en qualifications que cela s'était mal passé.

Q: Giancarlo, lorsque je vous ai parlé, il y a deux heures environ, vous m'avez déclaré qu'il n'y avait aucune chance pour vous de finir sur le podium. Comment vous sentez-vous maintenant?
Giancarlo Fisichella: Je n'étais pas optimiste, évidemment, mais maintenant je suis heureux de ce résultat. Le but a toujours été de marquer quelques points et mon rêve était de monter sur le podium. Je finis troisième et c'est fantastique. Nous avons fait du bon travail, particulièrement lors du warm-up de ce matin où nous avons trouvé de très bons réglages pour la course. La voiture avait un très bon équilibre, mais vers le 45ème tour j'avais une crevaison à un pneu arrière ce qui m'a forcé à faire mon arrêt ravitaillement dix tours plus tôt que prévu. Cela m'a coûté sept ou huit secondes. Mais à la fin, avec de nouveaux pneus, j'étais à nouveau tout à fait confiant. La voiture avait retrouvé le bon équilibre et je poussais très fort pour rejoindre Rubens.

Q: David, nous nous déplaçons maintenant au Canada, où Ferrari et McLaren ont souvent de bonnes performances. Quels sont vos sentiments pour cette course?
DC: Je suis très content d'aller à Montréal. C'est une piste où j'ai toujours bien roulé dans le passé, bien que je ne puisse oublier que j'ai abandonné deux fois en menant la course. J'espère, cependant que la chance va tourner maintenant. C'est une bonne piste pour moi et je m'attends à ce que nous soyons de nouveau très près de Ferrari. En fait, nous allons être près de Ferrari toute l'année.
source: DailyF1.com
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