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Grand Prix de France

Magny-Cours - Conférence de presse

Dimanche 01 Juillet 2001
16h35
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F2001)
en 1h33'35"636
R. Schumacher (Williams)
2 Ralf Schumacher
(Williams FW23-BMW)
à 0'10"399
R. Barrichello (Ferrari)
3 Rubens Barrichello
(Ferrari F2001)
à 0'16"381

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Michael, une victoire assez surprenante, non pas parce que vous avez été lent en piste, mais parce que, avant la course, Ross Brawn nous a dit que vous aviez un problème d'embrayage sur la grille. Cela vous a-t-il affecté?
Michael Schumacher: Mmmh... Je dirais que oui. J'ai presque perdu ma place au bénéfice de David. Nous nous sommes trouvés très près dans le premier virage. J'étais à l'intérieur, il était à l'extérieur, et donc j'ai continué sur ma trajectoire jusqu'à ce que l'on voit ce qu'il arrive au virage 3 (Ndlr: Adélaïde). Mais il a cédé déjà au virage 1, donc la trajectoire était dégagée. Mais c'était très serré. Suffisamment pour peut-être perdre la course, en imaginant que je me sois retrouvé derrière lui, s'en sortir avec la stratégie aurait alors été bien plus difficile. Donc c'était l'idéal de me trouver derrière Ralf. Il était cependant très rapide sur son premier relais. Ensuite ça c'est passé comme vous l'avez vu.

Q: Ralf a fait son arrêt-ravitaillement avant vous. Ensuite vous êtes à votre tour entré ravitailler, et vous êtes sortis devant, parce que Ralf avait semble-t-il eu un problème. Avez-vous eu des problèmes ensuite, car vous sembliez avoir alors la course sous contrôle?
MS: Je pense que notre stratégie a mieux marché à ce moment. Ce n'était pas parce que Ralf a eu un problème à ce moment, je crois, tout du moins de ce que j'ai vu, mais parce qu'ils sont restés plus longtemps au stand, mettant plus de carburant, et notre arrêt a été plus court. Mon second train de pneus fut vraiment très bon. Je volais littéralement. J'ai bien eu quelques problèmes sur mon dernier train de pneus, je n'étais plus aussi rapide que je l'étais avec mon second train de pneus. Donc nous allons maintenant trouver ce qui s'est passé là, mais de toute façon, c'est le résultat parfait comme je l'ai dit auparavant. Au Canada, nous avions fait un doublé, Ralf et moi, et maintenant, nous faisons un doublé, moi et Ralf, cette fois Rubens est à nos côtés. C'est un peu inattendu je crois pour Rubens, de revenir de là où il est revenu, il a fait une course parfaite. Donc évidemment pour Ferrari, c'est une très bonne journée.

Q: En effet, merci beaucoup, Michael. Ralf, comme nous l'avons dit plutot, vous avez semble-t-il eu un problème avec le changement de l'un de vos pneus arrière au premier arrêt.
Ralf Schumacher: Oui. J'ai eu un problème de 'pit-stop', c'est pourquoi nous avons perdu cette place au ravitaillement, cette première place, je pense. Mais ensuite dans le second relais mon train de pneus n'a pas du tout fonctionné. J'étais si lent. J'ai du revenir ravitailler plus tôt que je ne l'attendais. Donc si j'étais sorti devant Michael après le premier arrêt, cela aurait été très difficile de le garder derrière moi... Donc... Je veux dire, je peux être content en fait d'être assis ici second, parce que c'était un vrai désastre, la monoplace était vraiment difficile à piloter.

Q: Vous fonctionniez sur une tactique différente de celle de votre coéquipier, Juan Pablo Montoya. A-t-il réussi à vous rattraper, juste parce que vous avez connu ce problème?
RS: Oui. J'en suis sûr, parce que sur le premier relais, je taillais la route par rapport à lui. Ce fut juste le second train. C'est dommage qu'il ait eu ce problème technique. Je ne sais pas ce qu'il lui est arrivé. Autrement il aurait terminé devant moi, je crois.

Q: Merci beaucoup, Ralf. Rubens, vous êtes partis 8ème sur la grille. Vous êtes parvenus à passer les deux Jordan, évidemment Mika Häkkinen n'avait pas pris le départ. Etes-vous surpris de terminer là, vous êtes partis 8ème, vous terminez 3ème?
Rubens Barrichello: Oui, je pense, un petit peu. Mais, vous savez, nous... j'ai résolu le problème que j'avais hier en qualification. La séance de qualification avait été horrible pour moi, et je n'avais jamais vraiment su ce qui se passait sur la monoplace. Elle était survireuse à certains endroits et sous-vireuse à d'autres. Ce matin, la monoplace se comportait beaucoup mieux. Et j'étais très lent sur mon premier relais, car j'économisais mon carburant. Et Ross est intervenu à la radio pour me demander: "Veux-tu essayer une stratégie à 3 arrêts?". Et je lui ai dit: "Je pense. C'est une bonne idée, parce qu'ensuite je pourrais être rapide sur la piste en permanence. Et si je fais deux arrêts, je termine simplement devant les Jordan. Donc essayons." Et je pense que ce fut une très bonne tentative. L'équipe a été très occupée jusqu'à la fin de la course.

Q: Mais quand Ross Brawn a pris cette décision, est-ce que David Coulthard avait déjà effectué son arrêt-pénalité? Parce que évidemment, ça a du avoir un effet, puisque dans les 15 derniers tours de la course, vous avez dû vous battre incroyablement fort, avec David juste derrière vous...
RB: Eh bien, mes 2 premiers trains de pneus furent très bons. Le dernier, je crois que j'avais des cloques sur les pneus arrière, et devant David, j'avais beaucoup de problème à tenir la corde dans le virage 5. Je souffrais beaucoup: plusieurs fois, David est presque passer en mettant sa monoplace juste à mes côtés, mais j'ai pu garder ma position. Je pense que partir 8ème et terminer 3ème, c'est un bon après-midi.

Q: Merci beaucoup, Rubens. Retour à vous, Michael. Silverstone, prochain arrêt. Vous avez un avantage de 31 points sur votre second? Pouvez-vous déjà commencer à penser à la possibilité de gagner un 4ème titre de Champion du monde?
MS: Malheureusement, pour vous tous, je suis un peu trop réaliste. Nous avons vu l'année dernière que tout pouvait être remis en cause en deux courses, et la main passer de l'un à l'autre. Cependant, nous devons être honnêtes, c'est une avance confortable, que nous possédons maintenant. Mais il y a encore 7 courses à courir, 70 points à distribuer, et donc il n'y a rien à célébrer avant que cela soit fait, et tant que mathématiquement, rien ne sera sûr, je continuerai à me battre comme je l'ai fait aujourd'hui.
source: DailyF1.com
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