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Grand Prix d'Italie

Monza - Conférence de presse

Dimanche 16 Septembre 2001
16h20
J.P. Montoya (Williams)
1 Juan Pablo Montoya
(Williams FW23-BMW)
en 1h16'58"493
R. Barrichello (Ferrari)
2 Rubens Barrichello
(Ferrari F2001)
à 0'05"175
R. Schumacher (Williams)
3 Ralf Schumacher
(Williams FW23-BMW)
à 0'17"335

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Félicitation Juan Pablo. Auriez-vous été frustré de ne pas remporter ici votre première victoire?
Juan Pablo Montoya: Non, vraiment pas du tout. C'est ma première année, et en arrivant, je ne m'attendais pas vraiment à gagner. J'ai eu des opportunités où j'aurai pu gagner, et j'ai juste dit que "quand le moment sera venu, je serai là". Je pense que c'est un grand jour pour moi. Mon père est là, c'est son anniversaire aujourd'hui, tout va bien.

Q: C'est aussi une sorte d'anniversaire pour vous aujourd'hui?
JPM: Oui, c'est juste. J'ai gagné pour la dernière fois en CART il y a un an exactement, c'est super.

Q: Que s'est-il passé quand Rubens vous a dépassé?
JPM: J'avais des cloques sur l'un des pneus arrière, et j'ai commencé à glisser au freinage. J'ai commis une erreur et il m'a dépassé. Ensuite, il m'a fallu quelques tours pour revenir dans le rythme, et j'ai dû m'habituer à piloter la voiture avec un fort survirage, mais juste avant de ravitailler, j'étais aussi rapide qu'au début de la course. Puis j'ai pensé que nous avions un peu trop braqué les ailerons avant. Nous avons donc décidé de les modifier légèrement, mais là un petit peu de trop, et je me suis retrouvé, pendant la moitié de mon deuxième run, avec un important sousvirage, partout. Ensuite, cela a été de mieux en mieux. La vitesse était là lorsque j'en avais besoin. Je tournais régulièrement en 1:26, ce qui était suffisant. Quand l'équipe m'a annoncé que Ralf se rapprochait, je suis descendu en 1:25, et ma voiture était toujours aussi compétitive, et une fois de plus, c'était parfait.

Q: Pour quelle raison avez-vous longtemps pris l'extérieur de la première chicane, pour ensuite, avec pourtant moins d'ailerons, monter sur les vibreurs?
JPM: En fait, je devais effectuer mon premier arrêt, quitter les stands, et j'ai pensé que tout devrait être mieux avec les nouveaux pneus et les modifications de réglages, mais quand je suis ressorti, je me suis retrouvé un énorme sousvirage partout, et j'ai pensé que tout devenait vraiment très lent.

Q: Rubens, pensez-vous que la stratégie a deux arrêts était le bon choix?
Rubens Barrichello: Je pense que pour battre les Williams aujourd'hui, c'était vraiment la bonne stratégie. Je pense que Ross Brawn a été génial en pensant à ça et en nous donnant l'opportunité de nous battre.

Q: Parlez-nous de vos dépassements sur Juan Pablo et Ralf.
RB: Juan Pablo avait un problème avec ses pneus arrières, il a bloqué ses roues quand il m'a vu prendre l'intérieur, nous avons eu une petite lutte, et je suis passé. Ralf avait aussi des problèmes de cloques sur ses pneus arrières, et j'ai vu qu'il avait des difficultés à freiner au virage numéro 1, j'ai anticipé mon freinage, et nous nous nous sommes retrouvés cote à cote, puis il a voulu prendre l'extérieur, mais n'a pas pu. Nous avons tous les deux perdus du temps, mais tout c'est bien passé.

Q: Ralf, après que Rubens vous ait dépassé, vous n'étiez plus aussi agressif: vous êtes vous relâché, et lui avez-vous laissé sa place?
Ralf Schumacher: De toute manière, sa position lui était acquise, et j'avais beaucoup de problèmes à ce moment-là, mes pneus arrières ne fonctionnaient pas correctement, et de plus, j'avais moi aussi une place a défendre. J'ai donc pensé qu'il fallait rester à cette place, et c'était le plus raisonnable.

Q: A propos de la bataille avec votre frère, il vous a dépassé?
RS: Ca arrive. C'est pourquoi nous sommes là, parfois il me dépasse, parfois je le dépasse. Cela a été une lutte correcte, mais évidement, il avait une voiture plus légère. De toute façon, j'étais l'un des pilotes de tête les plus lourds en carburant, et de plus, dès le début, j'ai eu un très fort survirage, puis ensuite, des cloques sont apparues. Je me suis habitué à piloter avec ces défauts, et j'ai pu maintenir une bonne allure.
source: DailyF1.com
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