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Grand Prix de Hongrie

Budapest - Conférence de presse

Dimanche 18 Août 2002
16h45
R. Barrichello (Ferrari)
1 Rubens Barrichello
(Ferrari F2002)
en 1h41'49"001
M. Schumacher (Ferrari)
2 Michael Schumacher
(Ferrari F2002)
à 0'00"434
R. Schumacher (Williams)
3 Ralf Schumacher
(Williams FW24-BMW)
à 0'13"355

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Rubens, c'est votre seconde victoire de l'année mais celle-ci doit être un peu spéciale, non? Vous êtes parti de la pole position, vous aviez Michael derrière vous à l'arrivée et l'équipe Ferrari est maintenant Championne du monde des Constructeurs. Va-t-il y avoir une grande fête comme à Magny-Cours?
Rubens Barrichello: Je l'espère. Je pense que la chose la plus importante aujourd'hui est que nous avons enlevé le titre des constructeurs. Michael a souvent souligné à quel point notre équipe est bonne et combien nous étions forts ensembles. Parfois vous sentez que vous ne devez faire que cela, gagner le championnat, et vous vous sentez un peu sous la pression. Mais après tout nous avions une grande voiture, une grande équipe, de très bons ravitaillements, tout était parfait aujourd'hui.

Q: Comme vous le dites, vous étiez sous pression car après chacun de vos deux ravitaillements, vous êtes remonté en piste juste devant Michael. Est-ce que après votre second ravitaillement, vous deviez conserver vos positions comme au Nürburgring?
RB: Il n'y a pas de règle, mais lorsque vous avez une situation comme ça, vous voulez juste vous concentrer pour aller jusqu'à l'arrivée. Comme je l'ai dit nous avions la meilleure voiture. A un certain point, nous avons juste décidé de mener les voitures à l'arrivée. C'est agréable de voir les deux voitures finir la course, de remporter le titre des constructeurs. Réussir à signer le doublé, c'est juste un sentiment fantastique.

Q: Michael, vous avez pris votre départ depuis le côté sale de la piste. A quel point était-elle sale?
Michael Schumacher: Il n'était pas très plaisant de prendre le départ car il me semblait que j'étais sur la glace et cela a eu comme conséquence que la situation fut serrée dans le premier virage. Ralf a naturellement essayé de me faire l'extérieur, mais j'ai eu de la chance car en freinant très tard j'ai pu conserver ma position. C'était une manoeuvre loyale de sa part. Nous nous connaissons pour ne pas faire quelque chose d'irréparable et cela m'a finalement permis de rester directement derrière Rubens et de ramener la voiture à l'arrivée.

Q: Vous étiez très proche de Rubens durant toute la course. A la fin de la course, vous étiez à trois secondes de Rubens et puis subitement à une demi-seconde. Vous avez roulé incroyablement vite lors des derniers tours. Est-ce que vous vouliez doubler Rubens en fin de course?
MS: Honnêtement, ce n'était pas mon intention. J'ai pris un peu de plaisir et c'est ça la raison. Ce ne fut pas une série de tours mais un seul et ensuite j'ai ralenti jusqu'à l'arrivée (Ndlr: dans le communiqué de presse de Ferrari, Michael déclare qu'il voulait prendre le record du tour car à Silverstone, alors que Rubens était derrière lui, il avait fait la même chose. Michael a donc voulu prendre sa revanche).

Q: Ralf, à part au premier virage où vous étiez très proche de votre frère, vous avez passé l'après-midi en solitaire.
Ralf Schumacher: Non. Il est venu près de moi lorsque Trulli m'a un peu retenu, mais cela a été la seule fois où j'ai fait attention à Rubens. J'étais principalement concentré sur le fait de rattraper Michael, et pas de regarder derrière moi.

Q: Vous avez parlé d'un problème avec le moteur qui vous a obligé à repasser au stand. Comment cela vous a-t-il affecté?
RS: Ouais, c'était ennuyeux. Mais franchement dit, nous ne nous attendions pas à être troisième ici ce week-end. C'était notre objectif mais nous avons connu un si mauvais week-end, à part les qualifications et la course, que nous sommes plutôt contents. Nous étions la seule équipe capable de rester à distance raisonnable de Ferrari et l'équipe a fait du bon boulot. Les ravitaillements étaient parfaits et je suis très content.

Q: Il était clair que vous poussiez très fort car après 15 tours, l'écart qui vous séparait des leaders s'est stabilisé. Est-ce grâce à vos pneus?
RS: Non, j'ai poussé durant toute la course. Le problème ici, particulièrement avec les retardataires, est que vous perdez beaucoup de temps même si vous êtes beaucoup plus rapides. Je ne sais pas pourquoi cela se passe comme ça ici. Donc, parfois vous êtes un peu plus lent mais globalement, je suis très content de ma course.

Q: Rubens, votre victoire d'aujourd'hui vous permet d'avoir 5 points de plus que Ralf au championnat. Etes-vous impatient de rouler à Spa-Francorchamps?
RB: Oh oui, beaucoup. C'est l'une des plus belle course de l'année. L'année dernière, je n'ai pas fait une très bonne course mais cette année, avec cette voiture fantastique et avec le titre des constructeurs dans la poche, nous aurons moins de pression et nous essayerons encore de faire du bon boulot.
source: DailyF1.com
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