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Grand Prix d'Australie

Melbourne - Conférence de presse

Dimanche 03 Mars 2002
06h40
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F2001)
en 1h35'36"792
J.P. Montoya (Williams)
2 Juan Pablo Montoya
(Williams FW24-BMW)
à 0'18"628
K. Räikkönen (McLaren)
3 Kimi Räikkönen
(McLaren MP4/17-Mercedes)
à 0'25"067

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Beau travail messieurs. Quelles sont vos impressions à propos de cette course. Michael, c'est la première course de l'année, vous n'avez pas pu prendre un meilleur départ?
Michael Schumacher: Oui, sincèrement, nous aurions pu prendre un meilleur départ.

Q: Pour vous, en terme de points?
MS: Je sais, mais je dois être clair. Evidement, c'est idéal de mon point de vue, mais du point de vue de Rubens, cela ne l'a pas été, et il aurait été préférable, pour être honnête, de terminer premier et deuxième, que de n'avoir qu'une voiture a l'arrivée.

Q: Au début, vous étiez quatrième, et vous avez dû vous battre intensément avec Juan Pablo, particulièrement après chaque période sous safety car, et encore un peu plus tard. Peut-être pouvez-vous nous parler un peu plus de ces manoeuvres?
MS: Et bien, sous le premier safety car, il ne s'est pas passé grand chose. En fait, j'étais derrière Juan à ce moment, et j'ai perdu un peu de terrain, car la traction n'était pas excellente, puis il m'a fait la faveur de freiner sur un peu d'huile, au virage numéro 3, ce qui m'a permit de le dépasser. J'ai commencé à me battre avec Trulli, qui fermait la porte à chaque fois, et qui m'empêchait de passer. C'est ensuite devenu difficile, car j'ai vu Juan qui revenait, et je devais penser à le surveiller. Lors de la période suivante sous safety car, Trulli n'étant évidement plus en course, David nous a fait une faveur en sortant, ce qui m'est aussi arrivé puisque je suis sorti légèrement et je pense que c'est l'une des raisons qui lui a permis de me dépasser. Je n'étais pas sur la bonne trajectoire au virage précédent, ce qui veut dire que j'étais sur la mauvaise trajectoire lors du dernier virage, et il m'a aisément dépassé. Je ne pouvais vraiment rien faire, honnêtement, car j'ai essayé de passer à l'intérieur, lui laissant l'extérieur, et il m'a facilement doublé à cet endroit. Mais c'était un beau combat. Il s'éloignait peu à peu, et j'espérais vraiment qu'il était sur une stratégie à deux arrêts. Il semble que ses pneus étaient efficaces, alors que les nôtres ne fonctionnaient pas comme prévus. Puis, ils ont eu un meilleur rendement, et la situation a tourné en notre faveur, et j'ai toujours été devant lui, mais il a été difficile de trouver l'espace.

Q: Cette manoeuvre était intéressante, comment s'est-elle passée?
MS: Il m'a évidement vu de très très près, et il n'a pas voulu que je lui prenne l'intérieur au premier virage, il a donc naturellement fermé la porte. Dans ces cas-là, il suffit de se déporter à l'extérieur pour prendre la meilleure sortie possible. Au virage suivant, l'adversaire est trop à l'intérieur pour avoir une bonne vitesse, et cela a bien fonctionné.

Q: Après cela, il semble que vous avez mené très facilement?
MS: Oui, nous avons été très rapides durant tout le week-end, étonnamment rapides, mais pour être honnête, je pense que nous avons été plus forts durant certaines périodes de la course que lors des qualifications, ou lors des derniers tours. Je crois qu'en fait, c'est Kimi qui a effectué le meilleur tour, ce qui montre que dans certaines portions, ou a certains moments, ils étaient très rapides et très compétitifs, mais que dans l'ensemble, nous sommes les meilleurs.

Q: Est-ce que cela vous encourage à conserver cette voiture en Malaisie, ou à courir sur la nouvelle?
MS: Evidement, nous souhaiterions courir avec la nouvelle voiture, dès que possible, dès que nous penserons que c'est le moment, dès que nous la jugerons fiable. Et vu la situation, nous ne pouvons pas vous dire quand ce sera le cas. Nous devons attendre les essais qui auront lieu la semaine prochaine, ce n'est qu'à ce moment que nous pourrons juger de ce qui se passera dans un proche avenir.

Q: Juan Pablo, comme je l'ai dit, la fin des deux périodes sous safety car s'est passé de manière différente pour vous. Quelle était votre approche?
Juan Pablo Montoya: Je pense que c'était bien. Au moment où Michael m'a dépassé, je n'ai pas vu que j'avais roule sur de l'huile, j'ai appelé le stand et j'ai dit: "Je pense qu'il y a une crevaison, ou quelque chose", puis j'ai dit que je continuais un peu, et je me suis à nouveau senti bien. A la fin du virage numéro 1, quand vous tournez à gauche, j'ai vu un peu d'huile, et j'ai compris ce qu'il s'était passé, un peu trop tard. Et comme Michael l'a dit, dès que les pneus ont atteint la bonne température, il semble que nous avions un peu plus de vitesse, et cela devait arriver tôt ou tard.

Q: Vous avez aussi eu une longue bagarre avec Kimi...
JPM: Je pense qu'il était présent tout le temps. J'ai augmenté la cadence un peu avant l'arrêt au stand, et c'était suffisant pour rester devant Kimi. Quand j'étais en train de me relancer, et que je l'ai vu sortir des stands nous allions braquer côte à côte. Je l'ai vu freiner trop tard, je me suis dit: "Il ne va pas le faire! Il ne va pas le faire!" Oui! C'était super.

Q: Ensuite, vous avez entamé la poursuite à une confortable seconde place.
JPM: Oui, nous étions à environ cinq secondes, pour se stabiliser ensuite aux alentours de quatre secondes. Cela a été difficile, car nous maintenions la pression, et nous poussions très fort tous les deux.

Q: Kimi, êtes-vous surpris d'être sur le podium aujourd'hui?
Kimi Räikkönen: Oui bien sûr, car je pense qu'après les quelques tours sous le safety car, j'étais dernier, et de là jusqu'à la troisième place, ce n'est pas si mal.

Q: Vous avez eu un très long premier arrêt aux stands. Comment s'est deroulé la course ensuite?
KR: Avant mon premier arrêt, la voiture était très agréable à conduire, puis j'ai eu de nombreuses vibrations au niveau des pneus, c'était plus difficile. Après mon premier arrêt, je suis sorti trop large dans le premier virage, et j'ai perdu la seconde place. Ca fait partie de la course, et je ne suis pas inquiet. J'ai encore à apprendre, et je dois juste faire du meilleur travail la prochaine fois.

Q: Vous êtes revenu de loin, même s'il n'y avait plus toutes les voitures. Etait-ce facile de se frayer un chemin?
KR: Oui, il a été très facile de doubler certaines voitures. D'autres ont été plus difficile à dépasser, et la seconde sortie du safety car m'a beaucoup aidé, car je me retrouvais derrière eux, et c'est d'ailleurs pourquoi j'ai pu les rejoindre. C'était une course difficile mais intéressante.

Q: Content de votre position aujourd'hui?
KR: Oui.

Q: Auriez-vous pu vous battre avec Juan Pablo lors des derniers tours? Vous sembliez proche de revenir?
KR: Non, je ne le pense pas, j'étais à pleine vitesse. J'ai ralenti un peu lors des derniers tours, car je savais que je n'avais aucune chance de le rattraper, mais je pense que nos temps étaient similaires.
source: DailyF1.com
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