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Grand Prix d'Europe

Tout savoir sur... la course


En bref

Dixième manche du Championnat du monde 2007 de F1. logo FIA F1WC
Dates: 20, 21 et 22 juillet. Lieu: Nürburgring (Allemagne).
Engagés: 22. Qualifiés: 22. Partants: 22. Classés: 13.
Conditions atmosphériques: ciel variable. 19°C dans l'air, 31°C sur la piste et 50% d'humidité.
Affluence: environ 311 000 spectateurs sur les trois jours.


Le Grand Prix

circuit Année de création du Grand Prix: 1983.
Editions disputées à ce jour: 16 (2 à Brands Hatch, 11 au Nürburgring, 1 à Donington et 2 à Jerez de la Frontera).
 
Heure de départ: 14h.
Distance: 5,148 km x 60 tours, soit 308,863 km au total.
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -17 m.


Les records

Pole position

Meilleur tour

1'28"351 (moy. 209,763 km/h) par
Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004.
1'29"468 (moy. 207,144 km/h) par
Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004.
 

Le podium 2006

P Pilote Châssis-Moteur Pneu Temps Moyenne
1 5. Michael Schumacher Ferrari 248 F1 Bridgestone 1h35'58"765 193,081 km/h
2 1. Fernando Alonso Renault R26 Michelin + 0'03"751 192,955 km/h
3 6. Felipe Massa Ferrari 248 F1 Bridgestone + 0'04"447 192,932 km/h


Les faits de course

Fernando Alonso revient à 2 pts de Lewis Hamilton C'est une saison nouvelle qui a débuté ce dimanche sur un circuit du Nürburgring déjà réputé pour sa difficulté et dont le côté sélectif a été renforcé par des conditions météorologiques imprévisibles et décisives. Dans cet autre championnat, Lewis Hamilton n'est plus le prodige à qui tout réussit, Kimi Räikkönen a perdu son statut d'homme fort du moment et Fernando Alonso est de nouveau le favori logique pour le titre mondial. Il faut pourtant le dire vite car la victoire de l'Espagnol n'a pas tenu à grand-chose. Mais elle lui permet de revenir à deux points du leader du classement des pilotes, Lewis Hamilton, qui avait senti le vent tourner dès samedi et sa sévère sortie de route suite à un problème sur la roue avant droite. Ce n'était "rien" pourtant par rapport à une course où personne n'a réussi à prévoir l'arrivée de la pluie, et surtout pas les météorologistes mandatés par les instances officielles de la Formule 1. Un Grand Prix où les nuages et le soleil jouaient au chat et à la souris comme Alonso et Massa avec la tête de la course: avec brutalité.

Dès les premiers mètres de la course, alors que Felipe Massa sautait Fernando Alonso pour se placer dans le sillage de Kimi Räikkönen et que Lewis Hamilton gagnait six places en trois cent mètres(!), se retrouvant quatrième, la pluie se mettait à tomber. Or personne n'avait pensé à chausser les pneus adéquats... sauf le pigiste allemand de Spyker-Ferrari Marcus Winkelhock, dernier sur la grille, et qui se retrouvait premier avec 33 secondes d'avance à l'interruption de la course au quatrième tour! A ce moment-là, Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen étaient déjà les deux grands perdants de la journée. Le premier avait été rejoint par le sort, poussé dans les graviers par une piste impraticable. Jamais il n'aura été capable ensuite de revenir dans les points, ce qui met fin à sa série record de neuf podiums lors de ses neuf premières courses. Le second manquait son retour au stand à la fin du premier tour et se retrouvait septième au moment du deuxième départ lancé. Une fois le soleil revenu, aussi éclatant que s'il n'était jamais parti, le Finlandais revenait bien en troisième position, sur les talons d'Alonso, mais était victime semble-t-il d'une passe d'essence(!) au 35ème tour. Et voilà le vainqueur des deux Grands Prix précédents de nouveau relégué en quatrième position au général avec plus de quinze points de retard sur chacun des pilotes McLaren-Mercedes.

A mi-course, Felipe Massa avait consolidé sa première place avec plus de sept secondes d'avance sur Alonso alors que les outsiders rescapés (Mark Webber, David Coulthard et Alexander Wurz) se disputaient la troisième place. Sa situation restait similaire à six tours de la fin quand est survenu l'ultime coup de théâtre. La pluie revenait, aussi brutale qu'au départ. Massa et Alonso passaient en pneus intermédiaires et l'Espagnol se retrouvait tout d'un coup beaucoup plus rapide, revenant de suite dans l'aileron arrière du Brésilien avant de le passer à cinq tours de l'arrivée avec un dépassement mythique marqué par deux touchettes. "La pluie nous a beaucoup aidés", reconnait Alonso. "Notre voiture semblait meilleure sous la pluie. J'ai toujours aimé ce genre de conditions. J'adore ça, il n'y a pas de doutes. Mais j'étais déjà content de la deuxième place." Deuxième après avoir mené quasiment toute la course, Massa était beaucoup moins ravi et ne s'est pas gêné pour dire après l'arrivée ce qu'il pensait - pas que du bien - à Alonso de son dépassement. L'engueulade, puisque c'est ça dont il s'agit, se poursuivait sur le podium et en conférence de presse, les deux hommes ne s'échangeaient pas un seul regard. "Malheureusement, après le dernier arrêt, la voiture vibrait et je n'ai pas réussi à trouver le rythme", a assuré le Brésilien, l'air terriblement fermé, victime d'un véritable coup de maître d'Alonso. C'est bien une nouvelle saison qui commence: celle des choses sérieuses.
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