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Grand Prix de France

Tout savoir sur... la course


En bref

Huitième manche du Championnat du monde 2007 de F1. logo FIA F1WC
Dates: 29, 30 juin et 01 juillet. Lieu: Circuit de Nevers Magny-Cours.
Engagés: 22. Qualifiés: 22. Partants: 22. Classés: 17.
Conditions atmosphériques: ciel nuageux. 24°C dans l'air, 37°C sur la piste et 61% d'humidité.
Affluence: environ 72 000 spectateurs le dimanche (130 000 sur les trois jours).


Le Grand Prix

circuit Année de création du Grand Prix: 1950.
Editions disputées à ce jour: 56 (11 à Reims, 5 à Rouen, 4 à Clermont-Ferrand, 1 au Mans, 14 au Castellet, 5 à Dijon et 16 à Magny-Cours).
 
Heure de départ: 14h.
Distance: 4,411 km x 70 tours, soit 308,586 km au total.
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -184 m.


Les records

Pole position

Meilleur tour

1'13"698 (moy. 215,469 km/h) par
Fernando Alonso (Renault R24) en 2004.
1'15"377 (moy. 210,669 km/h) par
Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004.
 

Le podium 2006

P Pilote Châssis-Moteur Pneu Temps Moyenne
1 5. Michael Schumacher Ferrari 248 F1 Bridgestone 1h32'07"803 200,968 km/h
2 1. Fernando Alonso Renault R26 Michelin + 0'10"131 200,600 km/h
3 6. Felipe Massa Ferrari 248 F1 Bridgestone + 0'22"546 200,151 km/h


Les faits de course

Kimi Räikkönen remporte son premier GP de France Il est difficile de faire la fine bouche alors que la saison va basculer dans sa seconde moitié cette semaine avec le court déplacement de Magny-Cours à Silverstone. L'aspiration n'est plus réservée aux monoplaces en bout de ligne droite: elle est devenue un phénomène récurrent où la suprématie provisoire d'une écurie fournit l'élan nécessaire à son principal adversaire pour faire encore mieux. Alors que McLaren-Mercedes, porté par la maestria de Lewis Hamilton, avait répondu à deux victoires consécutives de Felipe Massa en cumulant trois succès en trois courses, dont deux doublés, Ferrari a retourné de nouveau la situation - et de manière ultra spectaculaire - pour le grand retour en Europe. "Il y a des courses où on doit se battre pour les points. On savait qu'on terminerait (au mieux) troisième, ce n'est donc pas si mal", concède Ron Dennis, un constat d'impuissance improbable il y a encore quelques semaines.

Alors que Hamilton n'avait manqué la pole position que pour 70 millièmes, le départ a sonné comme un coup de massue. Réputé pour ses départs culottés, le prodige anglais a cédé d'emblée la deuxième place à Kimi Räikkönen. La néo-domination des Ferrari pouvait alors s'étaler au grand jour. "Je n'ai pas réussi un bon départ, contrairement à Kimi", reconnait Lewis Hamilton. "J'étais plus rapide que lui au début mais je n'ai pas réussi à le passer. Encore, ça a été difficile de rester au contact." Dès les premiers ravitaillements, l'écart entre les deux passait de deux à huit secondes. A l'inverse, Räikkönen, en repoussant son premier arrêt au stand, parvenait à revenir de cinq à deux secondes de Massa, leader depuis le départ, avant de prendre la tête en réitérant la manœuvre avant son second arrêt. "J'ai pu m'arrêter quand je le voulais, ce qui m'a permis de signer de bons chronos au bon moment", se félicite Räikkönen. "J'aurais probablement dû prendre plus d'avance lors de mon premier relais", concède Massa. "Le deuxième s'est mal déroulé. J'ai perdu la course à cause du trafic. Trois, quatre voitures m'ont gêné, ce qui a chamboulé ma stratégie."

Derrière, Lewis Hamilton ne pouvait pas lutter pour la victoire avec une stratégie à trois arrêts, contre deux pour toutes les autres voitures classées dans les points. "Ca devait nous garantir la troisième place, voire mieux en attendant la pluie ou le Safety Car", assure Ron Dennis, manière de dire qu'à la régulière, il était "quasiment impossible de viser la première ou la deuxième place". Là où Hamilton sauve les meubles, mais aussi 17 points d'avance sur Massa et 22 sur Räikkönen à neuf courses de la fin, Alonso, lui, perd gros. Parti de la dixième place en raison d'un problème mécanique en qualifications, le Champion du monde en titre a été batailleur, généreux dans ses multiples tentatives de dépassement. Tout ça pour finir septième au gré d'une stratégie mal maîtrisée, ce qui ne risque pas d'améliorer ses relations avec son écurie. "On pensait qu'Alonso finirait cinquième", révèle Ron Dennis. A l'aune du chassé-croisé entre McLaren et Ferrari, peut-on malgré tout dire que la Scuderia va dominer le reste de la saison? "Je pense que McLaren est encore un peu devant nous", plaide Felipe Massa. Mais "ça va nous rendre la vie plus facile après tant de déception", corrige Kimi Räikkönen. "Nous serons extrêmement compétitifs en Grande-Bretagne", veut croire Lewis Hamilton. "Je suis très confiant. Il nous faut juste de la fiabilité, or nous l'avons. J'attends cette course avec optimiste, surtout avec le soutien du public." Il est peu probable que Fernando Alonso partage sa bonne humeur.
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