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Grand Prix du Brésil

São Paulo - Conférence de presse

Dimanche 31 Mars 2002
21h35
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F2002)
en 1h31'43"663
R. Schumacher (Williams)
2 Ralf Schumacher
(Williams FW24-BMW)
à 0'00"588
D. Coulthard (McLaren)
3 David Coulthard
(McLaren MP4/17-Mercedes)
à 0'59"109

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Félicitation Michael! Un beau résultat sur un circuit où vous avez un record étonnant. C¹est un circuit que vous aimez, qu' y a-t-il entre vous et Interlagos?
Michael Schumacher: Honnêtement, vous savez ce que je pense des statistiques et des records. La seule chose que je dois dire, c'est que j'aime ce circuit car il est très difficile techniquement, c'est une course très dure, très piégeuse, très bosselée, et vous devez sans cesse faire de petites corrections, ce qui en fait un véritable challenge. Ce qu'il faut retenir ici, c'est que nous avons une voiture fiable pour finir les courses, ce qui veut dire naturellement être dans les points ou sur le podium.

Q: C'est la première fois que vous courriez avec la nouvelle voiture, comment sentez-vous le reste de la saison après cette victoire?
MS: Evidement, je suis un peu plus optimiste pour les circuits où nous avons dominé l'an dernier, même en observant son second run, qui était un peu plus rapide. Bien sûr, j'aurai pu être un peu plus rapide, mais probablement pas autant qu'il aurait pu l'être. Nous ne sommes probablement pas encore complètement prêts, mais nous ne sommes plus très loin de là ou nous étions l'an passé, ce qui est dû à la nouvelle voiture, aux développements des pneus, et aux améliorations apportées par Bridgestone.

Q: Est-ce que Ralf vous pourchassait durement durant ces tours où vous étiez très proches?
MS: Honnêtement, le seul dépassement que vous pouvez effectuer ici est au virage numéro Un, et je m'assurais qu'il ne puisse pas le faire. Cela signifie freiner très tard dans le dernier virage, sortir avec une bonne accélération, et je n'avais plus qu'à le contrôler dans mes rétroviseurs, et je ne pense pas qu'il ait été suffisamment proche pour me dépasser au premier virage, donc cela ne m'a pas inquiété. Dans la partie intérieure, à moins de faire une erreur et de sortir large, il est presque impossible de dépasser.

Q: Apres l'incident avec Juan Pablo, avez-vous senti un quelconque problème dans la voiture?
MS: Je n'ai senti aucun contact. Il a dit avoir perdu son aileron avant, mais je n'ai rien senti, et je ne sais pas ce qui a pu en être la cause. Il n'y a eu aucun problème sur l'ensemble de la voiture. Non, pour moi, je n'ai rien remarqué.

Q: Juan Pablo n'est apparemment pas très content après vous. A-t-il quelque chose à vous reprocher?
MS: Je ne sais pas. Je n'ai pas vu la manoeuvre. Pour moi, je me suis porté à gauche pour qu'il ne prenne pas l'intérieur, je lui ai laissé le côté extérieur ouvert, et c'est tout. Je ne sais pas ce qui s'est passé, je ne sais pas ce qui le rend malheureux.

Q: Ralf, étiez-vous proche de dépasser Michael?
Ralf Schumacher: Bien, certainement, j'attendais toujours qu'il fasse une erreur pour pouvoir le faire, et j'essayais d'être très rapide dans le dernier virage et lors de la sortie, mais je n'ai jamais vraiment été en position de tenter quelque chose. Je ne voulais pas faire une tentative stupide, car nous sommes en début de saison, et je ne voulais pas risquer les six points que j'étais presque sûr d'avoir dans cette course. J'étais un peu plus rapide, mais ce n'est pas suffisant pour dépasser en Formule 1.

Q: C'était en quelque sorte de l'observation et de l'attente?
RS: Même si ça se passe souvent en Fomule Un, ce n'était pas le cas ici. Dans la première partie, j'ai souffert un peu des réglages de la voiture, mais nous avons changé quelque chose lors de l'arrêt aux stands, et c'était un peu mieux, c'est pourquoi j'ai pu me rapprocher petit à petit, mais seulement de deux ou trois dixièmes au tour peut être, ce qui n'est pas assez pour dépasser.

Q: Pouvez-vous nous dire ce que vous avez modifié? Un réglage aérodynamique ou autre chose?
RS: Nous avons effectué un réglage aérodynamique, mais je pense que c'est simplement le deuxième train qui était meilleur que le premier.

Q: Comment vous sentez vous par rapport à Michael pour les prochaines courses?
RS: Je dois dire que par rapport aux commentaires venant de Ferrari ou d'autres, nous nous attendions à un grand pas en avant, et cela n'a été qu'un pas en avant, pas aussi important que nous le pensions. Nous avons été capables de nous qualifier devant, et avec un meilleur départ, nous aurions pu gagner la course, ou avec une première partie un peu meilleure. Je suis donc plein d'espoirs pour Imola, et nous aurons encore une course très serrée et très proche face à eux.

Q: David, vous semblez plus fatigué que vos compagnons de podium. Cela a été une course épuisante pour vous?
David Coulthard: Je n'ai pas vraiment réalisé jusqu'à présent à quel point c'était difficile d'être debout sur le podium, pendant les hymnes. J'aurai souhaité qu'ils les accelèrent, ou qu'ils nous donnent une chaise ou quelque chose. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce que je n'ai pas fini les deux premiers Grand Prix, ou parce que notre voiture est un peu plus difficile à conduire, mais c'est certains, je me sens très fatigué aujourd'hui.

Q: A propos de Jarno Trulli. Est-ce qu'il vous retenait, ou était-il suivi de très près?
DC: Si vous avez regardé la course, vous avez dû remarqué qu'après qu'il se soit arrêté, j'ai soudainement été plus rapide de huit dixièmes sur ce tour, il est donc clair que les deux pilotes Renault nous retenaient. Cela a été la même chose quand j'ai passé Button, j'ai soudain rejoint Jarno très vite. Ils cherchaient donc à conserver leurs positions sur la grille. Ils ont effectué un bon départ, et cela fait partie du jeu, nous devons donc améliorer nos départs. Et si nous n'avions pas perdu du temps, nous aurions pu être moins loin. Et je n'ai jamais vu l'écart qu'il y avait entre Michael et Ralf, mais je pense qu'il était important, et nous aurions eu beaucoup de difficultés a nous rapprocher.

Q: J'allais venir à cet écart. En admettant que vous avez été gêné par Jarno, c'est quand même un écart important. Pensez-vous que vous pouvez vous rapprocher d'eux lors des deux ou trois prochaines courses?
DC: Oui, je pense que nous perdions plus d'une seconde au tour dès le début, et j'ai passé je pense 42 tours ou plutôt 41 tours, derrière Jarno, donc avec toutes ces sommes de temps perdu très rapidement nous arrivons à cet écart. Je dois regarder les temps au tour, pour voir où le reste du temps a été perdu, mais je ne pense pas que nous serions surpris d'être aussi rapide que les Ferrari ou les Williams parce que nous n'avons pas été aussi rapides qu'eux lors des deux premières courses. Nous devons continuer à travailler au développement du package.
source: DailyF1.com
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