Grand Prix du Mexique
Tout savoir sur... la course
EN BREF: |
Dix-huitième manche du Championnat du monde 2017 de F1. |
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Dates: 27, 28 et 29 octobre. Lieu: Autodrome des frères Rodriguez, Mexico. |
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 15. |
Conditions atmosphériques: ciel ensoleillé. 22°C dans l'air, 42°C sur la piste et 34% d'humidité. |
Affluence: environ 337 000 spectateurs sur les trois jours. |
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LE GRAND PRIX: |
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Année de création du Grand Prix: 1963. |
Editions disputées à ce jour: 17 (toujours sur le même circuit). |
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Fuseau horaire: GMT -6h (-7h de France, heure d'hiver). |
Heure de départ: 13h, heure locale (20h, heure française). |
Distance: 4,304 km x 71 tours, soit 305,354 km au total. |
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -230 m. |
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LES RECORDS: |
Pole position |
Meilleur tour |
1'18"704 (moy. 196,869 km/h) par Lewis Hamilton (Mercedes F1 W07) en 2016. |
1'20"521 (moy. 192,427 km/h) par Nico Rosberg (Mercedes F1 W06) en 2015. |
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LE PODIUM 2016: |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
44. |
Lewis Hamilton |
Mercedes F1 W07 |
Pirelli |
1h40'31"402 |
182,259 km/h |
2 |
6. |
Nico Rosberg |
Mercedes F1 W07 |
Pirelli |
+ 0'08"354 |
182,006 km/h |
3 |
3. |
Daniel Ricciardo |
Red Bull RB12-TAG Heuer |
Pirelli |
+ 0'20"858 |
181,630 km/h |
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LES FAITS DE COURSE: |
La
recherche de la perfection absolue. Chaque champion vit dans la quête perpétuelle de ce moment de grâce où rien
de négatif ne semble pouvoir survenir. Ce dimanche, à Mexico, en remportant le quatrième titre mondial de sa
carrière - ce qui lui permet de devenir l'égal d'Alain Prost et de Sebastian Vettel au palmarès -, Lewis Hamilton
peut légitimement revendiquer le fait d'avoir vécu une saison parfaite, lors de laquelle tout, ou presque, lui
aura souri. Lui-même d'ailleurs n'avait pas caché qu'un bon génie s'était penché sur sa Mercedes après son succès
au Japon il y a trois semaines: "Je me sens très chanceux et béni des dieux."
Après trois années de domination totale, le constructeur allemand avait pourtant trouvé à qui parler cette saison
avec Ferrari, de retour au premier plan, et Red Bull, performant seulement sur certaines courses. A tel point
qu'à plusieurs reprises Toto Wolff, le patron des Flèches d'Argent, a admis les difficultés de son équipe. Comme
après le Grand Prix de Malaisie où il avait lâché, désabusé: "Nous avons perdu 30 secondes sur
la Ferrari pendant le Grand Prix et si Max (Verstappen, le vainqueur au volant de sa Red Bull) avait attaqué toute
la course, Lewis aurait fini une demi-minute derrière également. A la régulière, on était 5ème aujourd'hui, donc il
faut absolument réagir."
Sauf que ce jour-là, Hamilton avait terminé deuxième derrière le Néerlandais, profitant alors des déboires de Ferrari
avec un Kimi Räikkönen non partant et un Vettel obligé de s'élancer de la dernière place sur la grille en raison d'un
problème mécanique lors des qualifications. Et si l'Allemand opérait une superbe remontée pour finir 4ème, cela ne
faisait qu'accentuer l'impression de gâchis laissée par la Scuderia. Un gaspillage que le Britannique a savamment su
éviter, lui qui est le seul pilote cette saison à avoir toujours fini dans les points, avec comme pire résultat sa...
9ème place ce dimanche au Mexique. Ce qui signifie aucun abandon pour sa monoplace dont il n'a eu de cesse de vanter
la fiabilité: "Je dois beaucoup à mon équipe. Les gars réalisent un travail phénoménal dans la
manière dont ils fabriquent la voiture, pour s'assurer que chaque pièce est de la meilleure qualité possible. La
fiabilité est un facteur clé dans la Formule 1 actuelle et je pense que l'équipe a montré que nous avons une
plate-forme de développement très solide."
Mais cette fiabilité ne serait rien sans la capacité de Hamilton de briller sur un tour, lors des qualifications.
Auteur de 11 pole positions cette saison, le Britannique a porté son total en carrière à 72. Soit trois de mieux
que l'ancien recordman en la matière, un certain Michael Schumacher. Fort de cette capacité à s'élancer en tête,
Hamilton a pu s'éviter certains pièges et compenser parfois un rythme en course moins rapide que certains de ses
adversaires. Gagner en étant plus lent, c'est un art également. Ajoutez à cela un coéquipier, Valtterri Bottas,
bien plus docile que le précédent, Nico Rosberg, et vous aurez une idée plus précise de la recette quasi parfaite
qui a conduit Hamilton à ce quatrième titre mondial. Sans oublier cette fameuse réussite qui lui a souri quand il
était moins bien. Comme à Singapour où le natif de Stevenage, parti 5ème sur la grille, se retrouvait en tête
après trois virages, le temps pour Vettel, Verstappen et Räikkönen de s'éliminer entre eux. C'est sans doute
cela, une saison "bénie des dieux". |
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