Grand Prix d'Espagne
Tout savoir sur... la course
EN BREF: |
Quatrième manche du Championnat du monde 2007 de F1. |
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Dates: 11, 12 et 13 mai. Lieu: Circuit de Catalogne, Barcelone. |
Engagés: 22. Qualifiés: 22. Partants: 22. Classés: 14. |
Conditions atmosphériques: ciel ensoleillé. 28°C dans l'air, 48°C sur la piste et 38% d'humidité. |
Affluence: environ 140 700 spectateurs le dimanche (355 700 sur les trois jours). |
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LE GRAND PRIX: |
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Année de création du Grand Prix: 1951. |
Editions disputées à ce jour: 36 (2 à Pedrables, 9 à Jarama, 4 à Montjuïc Park, 5 à Jerez de la Frontera
et 16 à Barcelone). |
Tracé modifié (version légèrement rallongée du précédent tracé). |
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Heure de départ: 14h. |
Distance: 4,655 km x 66 tours, soit 307,104 km au total. |
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -126 m. |
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LES RECORDS:
(basés sur le précédent tracé) |
Pole position |
Meilleur tour |
1'15"022 (moy. 222,031 km/h) par Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004. |
1'15"641 (moy. 220,214 km/h) par Giancarlo Fisichella (Renault R25) en 2005. |
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LE PODIUM 2006: |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
1. |
Fernando Alonso |
Renault R26 |
Michelin |
1h26'21"759 |
212,075 km/h |
2 |
5. |
Michael Schumacher |
Ferrari 248 F1 |
Bridgestone |
+ 0'18"502 |
211,320 km/h |
3 |
2. |
Giancarlo Fisichella |
Renault R26 |
Michelin |
+ 0'23"951 |
211,099 km/h |
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LES FAITS DE COURSE: |
Il
va falloir s'y faire. Felipe Massa n'a pas l'aura de Fernando Alonso, la jeunesse triomphante de Lewis
Hamilton ni même l'expérience de la lutte pour le titre de Kimi Räikkönen. Mais le pilote n°1 du moment,
c'est lui et bien lui. Un tout petit peu moins d'un mois après et quelques milliers de kilomètres plus
loin, le Brésilien a reproduit à l'identique le scénario du Grand Prix de Bahreïn. Après avoir obtenu
la pole position, il a signé le meilleur départ, creusant progressivement l'écart - de manière plus
signitficative cependant qu'en Asie - et ne laissant la première place que le temps des deux séances
de ravitaillements. Le seul véritable pic d'intensité de cette course a eu lieu dès le premier virage,
quand Alonso, parti également en première ligne, a tenté de prendre la tête par l'extérieur. Mais n'est
pas Lewis Hamilton, le nouveau spécialiste de ce mouvement, qui veut...
"J'étais à l'intérieur et j'ai essayé d'y rester malgré la pression d'Alonso",
explique Felipe Massa. "On s'est touché. J'étais un peu inquiet que ma voiture soit
abîmée mais quelques tours après, j'étais rassuré. Tout allait bien." Fernando Alonso ne pouvait
pas en dire autant. Le Brésilien ne cédant pas sur la meilleure trajectoire, l'Espagnol a été forcé de
passer dans le gravier, laissant passer Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen. Le jeune Anglais avait encore
montré sa science infuse du départ en prenant le dessus sur le Finlandais au démarrage. Mais Räikkönen
ne restait pas longtemps entre les deux McLaren, sa Ferrari rendant l'âme dès le neuvième tour sur un
problème électronique. Conséquence immédiate: voilà le successeur de Michael Schumacher désormais
quatrième du classement des pilotes à huit unités de Lewis Hamilton, désormais seul leader, six
d'Alonso et cinq de Massa. Sous les yeux de "Schumi", présent pour la première fois dans le paddock
cette saison, Räikkönen pourra au moins se dire qu'il n'est pas responsable de ses malheurs. Mais Massa
aura probablement marqué des points, plus que dix en tout cas, dans l'obtention du statut de premier
pilote qui risque d'avoir son importance au fur et à mesure de la saison. "La
partie la plus difficile, c'était le départ", confirme Massa - qui a pourtant connu une frayeur
lors de son premier arrêt aux stands avec une grande gerbe de flammes s'échappant du réservoir au
moment de redémarrer. "Je me suis ensuite concentré à faire grandir l'écart.
J'avais la course bien en main et il fallait juste que je me consacre à faire attention à ma
mécanique."
Cette domination du Brésilien pose aussi la question de l'avance de Ferrari sur McLaren-Mercedes. "On pouvait envisager le doublé. Ce sera pour la prochaine fois", affirme en guise
de réponse le vainqueur du jour. L'écart entre les deux monoplaces avait pourtant semblé infime à l'issue
des qualifications avec les trois minuscules centièmes d'avance obtenus in extremis par Massa sur Alonso.
La course a donné une impression totalement différente, l'avance du leader montant d'une seconde par tour
jusqu'au premiers ravitaillements. "On savait qu'on avait une bonne stratégie mais
il fallait prendre les meilleures places dès le départ", explique Lewis Hamilton. "J'ai réussi à la faire en passant Räikkönen mais ça n'a pas marché pour Fernando."
S'il est encore à la recherche de sa première victoire, le prodige anglais monte une nouvelle fois sur le
podium. C'est surtout la façon dont il a décroché son propre équipier qui a pu impressionner. Même si plus
rien ne surprend de sa part et s'il semble en réalité que la McLaren d'Alonso ne s'est jamais vraiment
remise de son choc du premier virage, la BMW Sauber de Robert Kubica restant toujours dans son sillage. |
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