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Grand Prix de Singapour

Tout savoir sur... la course


En bref

Quinzième manche du Championnat du monde 2008 de F1. logo FIA F1WC
Dates: 26, 27 et 28 septembre. Lieu: Circuit urbain de Marina Bay.
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 15.
Conditions atmosphériques: nuit claire. 29°C dans l'air, 31°C sur la piste et 68% d'humidité.
Affluence: environ 100 000 spectateurs le dimanche.


Le Grand Prix

circuit Nouveau Grand Prix.
Nouveau circuit.
 
Fuseau horaire: GMT +8h (+6h de France, heure d'été).
Heure de départ: 20h, heure locale (14h, heure française).
Première course se déroulant de nuit!
Distance: 5,067 km x 61 tours, soit 308,950 km au total.
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -137 m.
ATTENTION: la course s'effectue dans le sens inverse des aiguilles d'une montre!


Les records

Nouveau circuit, il n'y a donc aucune référence avec le passé.


Les faits de course

Alonso et Renault retrouve le chemin de la victoire "Malheureux hier (samedi), heureux aujourd'hui (dimanche)", s'est exclamé Fernando Alonso au sortir de sa monoplace après deux heures de course des plus rythmées et mouvementées. Il faut dire que ce 800ème Grand Prix, le premier couru de nuit sur le tracé urbain de Singapour, a tenu toutes ses promesses. Et pour cause, de nombreux rebondissements sont venus jalonner les deux heures d'une course menée tambour battant. Une fois n'est pas coutume pourtant, le départ n'a pas été le théâtre d'accrochages en série. Non, la première sortie de piste est intervenue quinze tours plus tard, lorsque Nelsinho Piquet a perdu le contrôle de sa monoplace en sortie de virage. Une belle pagaille s'en est suivie puisque le Brésilien, contraint d'abandonner sa R28 en pleine ligne droite, a obligé du coup les commissaires à ordonner la sortie du Safety Car. Pour le bonheur des uns et le malheur des autres. Certains, comme Robert Kubica et Nico Rosberg, se sont rués dans les stands. Tout comme les deux pilotes Ferrari du reste, Felipe Massa et Kimi Räikkönen. Mais trop pressé de reprendre la piste, le Brésilien est reparti avec le tuyau de ravitaillement scotché sur son bolide rutilant. Une image incroyable, qui n'est pourtant pas nouvelle cette saison chez la Scuderia, Räikkönen en ayant déjà fait autant au mois d'août en Belgique.

Résultat, les cartes étaient redistribuées. Et le grand bénéficiaire de cet incident croyait-on alors, Nico Rosberg, ne tarda pas à prendre les commandes de la course. Pas pour longtemps finalement. Car sanctionné d'une pénalité pour être rentré aux stands sans y avoir été autorisé, le jeune Allemand a vu ensuite toutes ses chances de succès s'envoler. Une aubaine pour Fernando Alonso qui, bloqué dans le trafic en début de course, avait opté pour une stratégie à deux arrêts. Tandis que tous ses rivaux ravitaillaient un à un, le pilote Renault remontait peu à peu au classement. Jusqu'à occuper pour la première fois la tête peu après la mi-course. L'instant où il s'est vraiment dit que la victoire était à sa portée. "J'ai poussé ma voiture au maximum", a-t-il confié après coup, "et mes pneus ont très bien suivi. Je n'arrive pas à y croire. Cela me paraît irréel." Et pourtant c'est bien vrai. Le double Champion du monde a enlevé le vingtième succès de sa carrière, qui plus est, sans avoir l'air de forcer.

Depuis le début du week-end, sa monoplace semblait en effet très performante. Auteur des meilleurs temps des deuxième et troisième séances d'essais libres, l'Espagnol était confiant au moment d'aborder les qualifications. Mais une panne d'alimentation d'essence l'obligea à s'élancer dimanche depuis la huitième ligne. Difficile dans ces conditions d'espérer autre chose qu'une place d'honneur. A l'arrivée, c'est pourtant bien lui qui a brandi le trophée, le premier soulevé également par Flavio Briatore, directeur de l'écurie Renault, depuis octobre 2006, lors du GP du Japon, à Suzuka. "C'est fantastique", a déclaré Alonso à l'arrivée, plus que satisfait de son premier podium de la saison. "C'est un très bon week-end pour moi, pour l'équipe, mais aussi pour la Formule 1." Sous les projecteurs ultra-puissants, l'essai d'une course en nocturne s'est en effet révélé concluant. Du monde dans les tribunes et du spectacle sur la piste: c'est beau une course la nuit.
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