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Grand Prix de France

Magny-Cours - Conférence de presse

Dimanche 04 Juillet 2004
16h35
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F2004)
en 1h30'18"133
F. Alonso (Renault)
2 Fernando Alonso
(Renault R24)
à 0'08"329
R. Barrichello (Ferrari)
3 Rubens Barrichello
(Ferrari F2004)
à 0'31"622

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Michael, ce fut une course extraordinaire menée à un rythme incroyable. Quand vous êtes-vous rendu compte que vous pouviez l'emporter?
Michael Schumacher: Seulement cinq tours avant mon dernier ravitaillement car avant ça, je n'étais pas informé des écarts. Je pense que c'est à cinq tours de ce ravitaillement que Ross Brawn m'a dit à la radio que nous avions creusé l'écart dont nous avions besoin mais que nous devions encore le consolider. A ce moment-là, j'étais le plus rapide, j'avais peu d'essence et des bons pneus par rapport à Fernando.

Q: Le rythme en course, particulièrement au début de celle-ci, semblait phénoménal...
MS: En fait, il me semble que nous étions plus rapide en fin de course car au début nous ne faisions pas mieux que 76 secondes au tour et à la fin de la course nous étions régulièrement une seconde plus vite.

Q: Qu'est-ce qui vous a décidé à faire quatre ravitaillements? Est-ce la performance de vos pneus?
MS: Non, les pneus fonctionnaient bien et de mieux en mieux vers la fin de la course mais nous avons choisi cette stratégie car d'après nous, c'était la meilleure solution pour améliorer notre position et cela a fonctionné. Je pense que nous aurions pu aussi gagner avec une stratégie à deux arrêts mais alors il aurait fallu dépasser en piste, ce qui aurait été très difficile même si j'avais une meilleure vitesse de pointe et de meilleurs freins en fin de relais. Mais en faisant cela, nous n'aurions pris aucun risque et cela aurait été moins amusant.

Q: Avez-vous été surpris de vous arrêter avant Fernando?
MS: En réalité, je m'y attendais. Après le chrono que nous avions réalisé hier, j'espérais que nous allions rester en piste un peu plus longtemps mais je n'y comptais pas trop pour être honnête. Mais je savais que nos pneus étaient plus rapides lors des deux premiers tours d'un relais par rapport à la fin de celui-ci et j'espérais donc rentrer assez tôt. Malheureusement pour moi, je me suis retrouvé derrière Sato après mon premier ravitaillement et j'ai perdu pas mal de temps.

Q: Et ensuite lorsque vous avez repris la course après votre second ravitaillement, étiez-vous devant Fernando?
MS: Non.

Q: Mais après votre second ravitaillement vous étiez...
MS: Oui, après qu'il se soit arrêté à son tour.

Q: D'habitude c'est l'inverse qui se produit, c'est le premier à s'arrêter qui...
MS: Oui mais je me suis arrêté plus tôt et comme j'avais une voiture plus légère, j'ai pu faire de très bons chronos et de plus, j'avais une piste dégagée devant moi. J'ai donc réduit l'écart avant que Fernando ne rentre. C'est grâce à ça que je me suis retrouvé en tête.

Q: Avez-vous été surpris de parvenir à faire ça?
MS: Non, nous n'étions pas surpris car c'était notre stratégie. Il était indispensable que nous nous retrouvions en tête. Lorsque j'étais derrière lui, j'ai vu qu'il avait des difficultés avec ses pneus à ce moment-là de la course. J'ai ensuite fait quelques tours très rapides et il n'y avait donc aucune raison pour que je ne sois pas devant lui.

Q: Fernando, avez-vous été surpris que la Ferrari s'arrête avant vous?
Fernando Alonso: Après les qualifications d'hier, nous n'étions pas sûrs de la quantité d'essence embarquée par nos concurrents. Nous savions que nous étions assez lourds comme on a pu le voir en course et j'ai donc fait un bon tour hier pour faire la pole position. La plus grosse surprise, ce fut le second ravitaillement lorsque Michael s'est arrêté cinq ou six tours avant moi. Cela m'a plus surpris que son premier ravitaillement. A ce moment-là, nous avons pensé qu'ils avaient changé leur stratégie pour faire quatre ravitaillements.

Q: Est-ce que vous avez envisagé de faire quatre ravitaillements?
FA: Non. Non, pas nous. Je pense d'ailleurs que trois arrêts étaient suffisants pour Michael. Ils étaient plus rapides que nous aujourd'hui et cela n'aurait rien changé de faire trois ou quatre arrêts. Il tournait un peu plus vite que nous aujourd'hui.

Q: Comment était votre voiture durant la course?
FA: Elle allait bien. Elle a été bien équilibrée durant toute la course. Comme Michael l'a dit, nous avions des difficultés avec les pneus en fin de relais mais c'est assez normal pour nous. Je pense que nous pouvons faire deux ou trois bons tours avec nos Michelin et puis leurs performances chutent de trop par rapport aux pneus Bridgestone. Nous avons remarqué cela depuis le début de l'année. Aujourd'hui, c'est exactement ce qu'il s'est passé.

Q: Rubens, vous avez dépassé Jarno mais nous pensions tous que cela pourrait arriver à Adélaïde car vous aviez un meilleur freinage et une meilleure vitesse de pointe...
Rubens Barrichello: Nous ne roulons plus là-bas depuis 1994...

Q: L'épingle, elle s'appelle Adélaïde ici. Vous le savez parfaitement bien...
RB: Pour être honnête avec vous, je passais plus vite que Jarno dans le virage 3 et je pensais avoir une chance là-bas mais il était difficile ensuite de le suivre de près dans la chicane. Lorsque vous suivez quelqu'un de trop près, vous pouvez facilement perdre vos repères, comme cela m'est arrivé l'année dernière lorsque j'ai heurté un vibreur avant de sortir. Je ne sais pas ce qui est arrivé à Montoya mais il est difficile de suivre quelqu'un de près ici. Si Trulli n'avait pas commis une petite erreur, je n'aurais probablement pas pu le dépasser.

Q: Vous avez fait une course très mouvementée car vous sembliez être toujours occupé à batailler avec quelqu'un...
RB: Oui et il faut aussi dire que si je n'avais pas eu ces problèmes hier, je me serais mieux qualifié et j'aurais pu faire une meilleure course. Ceci étant dit, je me suis bien amusé aujourd'hui. La voiture fonctionnait bien et comme Michael l'a dit, les pneus étaient fantastiques, surtout en fin de relais. Pour être honnête, j'ai été surpris que l'on me mette autant d'essence lors de mon second ravitaillement car j'espérais que nous allions être plus agressifs de ce côté-là mais j'ai été en mesure de préserver mes pneus.
source: F1-Live.com
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