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Grand Prix du Brésil

Tout savoir sur... la course


En bref

Dix-huitième et dernière manche du Championnat du monde 2008 de F1. logo FIA F1WC
Dates: 31 octobre, 01 et 02 novembre. Lieu: Autodrome José Carlos Pace, Interlagos, São Paulo.
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 18.
Conditions atmosphériques: ciel variable. Forte pluie juste avant le départ puis à 7 tours de la fin.
27°C dans l'air, 28°C sur la piste et 60% d'humidité.
Affluence: ---.


Le Grand Prix

circuit Année de création du Grand Prix: 1973.
Editions disputées à ce jour: 35 (25 à São Paulo et 10 à Rio de Janeiro).
 
Fuseau horaire: GMT -2h (-3h de France, heure d'hiver).
Heure de départ: 15h, heure locale (18h, heure française).
Distance: 4,309 km x 71 tours, soit 305,909 km au total.
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -30 m.
ATTENTION: la course s'effectue dans le sens inverse des aiguilles d'une montre!


Les records

Pole position

Meilleur tour

1'10"646 (moy. 219,579 km/h) par
Rubens Barrichello (Ferrari F2004) en 2004.
1'11"473 (moy. 217,039 km/h) par
Juan Pablo Montoya (Williams FW26-BMW) en 2004.
 

Le podium 2007

P Pilote Châssis-Moteur Pneu Temps Moyenne
1 6. Kimi Räikkönen Ferrari F2007 Bridgestone 1h28'15"270 207,973 km/h
2 5. Felipe Massa Ferrari F2007 Bridgestone + 0'01"493 207,914 km/h
3 1. Fernando Alonso McLaren MP4/22-Mercedes Bridgestone + 0'57"019 205,757 km/h


Les faits de course

Massa gagne la course mais Hamilton remporte son 1er titre Felipe Massa a été Champion du monde. Cela n'a pas duré longtemps, quelques secondes tout au plus, et ça s'est passé dans les yeux de son frère et de tout son clan, occupé à sauter de joie dans le stand Ferrari. Le Brésilien venait de remporter le GP du Brésil, une victoire incontestable, et Lewis Hamilton avait franchi la ligne d'arrivée en sixième position. Cela mettait les deux pilotes à égalité au classement des pilotes et offrait le titre au Brésilien avec six victoires à cinq. Enfin c'est ce que tout le monde croyait. Mais le Britannique venait en fait de passer Timo Glock, quatrième quelques instants plus tôt mais en grande difficulté dans le dernier tour, ce qui lui a permis de récupérer la cinquième place et de conserver un petit point d'avance indispensable au championnat.

La joie est alors retombée dans le stand Ferrari et a fait place à l'incrédulité. Ce qui avait paru logique pendant 90% de la course, à savoir le couronnement d'un Lewis Hamilton resté tranquillement calé au pied du podium, était tout simplement devenu une énorme surprise. La pluie a été à l'origine de ce retournement de tendance aussi violent que palpitant. Tombée brutalement quelques minutes avant le départ, elle a mis son temps pour revenir, ne lâchant à nouveau des gouttes qu'à moins de dix tours de l'arrivée. Si la plupart des pilotes ont alors décidé de passer en pneus pluie, ce ne fût pas le cas de Timo Glock. Le pilote Toyota en a profité pour remonter en quatrième position, loin d'un trio de tête Massa - Alonso - Räikkönen absolument intouchable. Lewis Hamilton, qui avait navigué entre la quatrième et la cinquième places durant tout le Grand Prix, a alors vu Sebastian Vettel foncer sur lui.

Vettel était beaucoup plus rapide que Hamilton mais cela dépassait ce cadre. Le jeune Allemand allait-il accepter d'être l'arbitre du Championnat? Savait-il qu'il l'était d'ailleurs? En tout cas, le pilote Toro Rosso n'a connu aucune difficulté pour passer Hamilton, qu'on avait jamais vu aussi lent de la saison, à trois tours de la fin. Trois tours passés par Massa en position de Champion du monde virtuel. Vettel prenait un peu d'avance et le petit monde de la F1 pouvait commencer à gloser sur "la malédiction Hamilton", un an après avoir (déjà) perdu le titre en terminant septième à Interlagos. Mais plus encore que Vettel, le rôle du Deus ex machina est revenu à l'improbable Glock, devenu le pire ennemi de tous les fans de la Scuderia et de tous les Brésiliens, présents en masse dans les tribunes, en étant incapable d'avancer dans les derniers virages. L'Allemand s'écartait de la trajectoire idéale avec ses pneus inadaptés et laissait passer une caravane de voitures.

On entend déjà ceux qui douteront de ce problème aussi soudain que providentiel. Felipe Massa, lui, n'a pas eu cette faiblesse là. Sur le podium comme en conférence de presse, le Brésilien, tout retourné mais très clair dans sa diction, a été d'un fair play remarquable. "Je félicite Lewis, il mérite son titre", a-t-il déclaré. Connaissant la cote de désamour de Lewis Hamilton, réputé hautain, et de McLaren-Mercedes, encore taché par l'affaire d'espionnage, ce titre ne peut pas faire plaisir à tout le monde, et notamment à un Fernando Alonso à la mine contrite. Oui c'est vrai, Lewis Hamilton, plus jeune Champion du monde de l'histoire vient de rentrer dans l'histoire par la petite porte, passé si près de payer au prix le plus cher son immense prudence, si l'on ne prend en compte que la dernière course. Mais cet après-midi pas comme les autres, a clos une saison pleine de caractère et lancé le long règne d'un pilote d'exception. Cela méritait bien un final lui aussi extraordinaire.
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