Grand Prix d'Espagne
Tout savoir sur... la course
EN BREF: |
Cinquième manche du Championnat du monde 2009 de F1. |
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Dates: 08, 09 et 10 mai. Lieu: Circuit de Catalogne, Barcelone. |
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 14. |
Conditions atmosphériques: ciel ensoleillé. 24°C dans l'air, 40°C sur la piste et 55% d'humidité. |
Affluence: environ 92 000 spectateurs le dimanche (213 000 sur les trois jours). |
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LE GRAND PRIX: |
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Année de création du Grand Prix: 1951. |
Editions disputées à ce jour: 38 (2 à Pedrables, 9 à Jarama, 4 à Montjuïc Park, 5 à Jerez de la Frontera
et 18 à Barcelone). |
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Heure de départ: 14h. |
Distance: 4,655 km x 66 tours, soit 307,104 km au total. |
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -126 m. |
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LES RECORDS: |
Pole position |
Meilleur tour |
1'21"421 (moy. 205,819 km/h) par Felipe Massa (Ferrari F2007) en 2007. |
1'21"670 (moy. 205,192 km/h) par Kimi Räikkönen (Ferrari F2008) en 2008 |
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LE PODIUM 2008: |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
1. |
Kimi Räikkönen |
Ferrari F2008 |
Bridgestone |
1h38'19"051 |
187,416 km/h |
2 |
2. |
Felipe Massa |
Ferrari F2008 |
Bridgestone |
+ 0'03"228 |
187,313 km/h |
3 |
22. |
Lewis Hamilton |
McLaren MP4/23-Mercedes |
Bridgestone |
+ 0'04"187 |
187,283 km/h |
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LES FAITS DE COURSE: |
Pour
la nouvelle donne, on attendra encore! Ce premier Grand Prix européen était porteur d'espoirs pour les
équipes en mal de points depuis le début du championnat, Ferrari, McLaren et BMW. Grâce aux différents
nouveaux éléments installés sur les monoplaces, notamment aérodynamiques, les cadors de la saison
dernière pensaient pouvoir rattraper leur retard sur ceux du début d'année 2009. Ils en sont pour leurs
frais, la course s'est en effet résumée à une lutte entre Brawn GP et Red Bull, arbitrée il est vrai
par un Felipe Massa en gros progrès, qui a inscrit ses premiers points grâce à sa sixième place.
Dès le départ, le pilote Ferrari, quatrième sur la ligne, profitait du KERS pour doubler Sebastian
Vettel et se plaçait derrière Rubens Barrichello et Jenson Button, le Brésilien grillant la politesse
à son coéquipier au premier virage. Mais quelques mètres plus loin, un impressionnant carambolage
impliquant quatre voitures obligeait la voiture de sécurité à intervenir. En fait, Jarno Trulli, pour
éviter de toucher Nico Rosberg (Williams), roulait dans l'herbe. Mais l'Italien perdait le contrôle de
sa Toyota et en revenant sur la piste, il était heurté par la Force India d'Adrian Sutil. Les deux Toro
Rosso de Sébastien Bourdais et Sébastien Buemi ne pouvaient non plus s'éviter. En résumé, beaucoup de
travail pour les commissaires et cinq tours de neutralisation. Le seul pilote qui pouvait être heureux
de ce coup du sort était Kimi Räikkönen (Ferrari), qui gagnait six places et se retrouvait dixième une
fois les fauves relâchés. Le Finlandais était cependant contraint à l'abandon au dix-huitième tour. Un
nouveau week-end à oublier pour le Champion du monde 2007.
La première salve d'arrêts aux stands, autour du 20ème tour, ne changeait pas grand-chose au classement,
Barrichello menant toujours les débats devant Button, Massa et Vettel. Mais le Brésilien anticipait de
manière assez surprenante son deuxième arrêt, dix tours après le premier. Il repartait en pneus tendres,
ce qui signifiait qu'il devait faire un autre passage par les stands. Une stratégie à trois arrêts
agressive mais qui ne s'est pas révélée payante au final. Certains y verront la main de Ross Brawn pour
permettre à Button, mieux placé au championnat, de gagner la course. Le Britannique prenait donc les
commandes de la course et n'allait plus les lâcher. Après son départ un peu manqué, il a encore une fois
démontré qu'il était bien un pilote très compétitif dès lors qu'on lui donnait les moyens de s'exprimer.
A environ vingt tours de l'arrivée, les hommes de tête observaient leur deuxième arrêt et la hiérarchie
était modifiée. Barrichello et Mark Webber, lui aussi sur une stratégie à trois arrêts, en profitaient
pour passer devant Massa et Vettel, et allaient même conserver cette place après leur dernier passage
aux stands. L'Australien, cinquième sur la grille, était donc le principal bénéficiaire de cette
stratégie risquée, au contraire de l'Allemand, coincé durant toute la course derrière Massa, qu'il n'a
jamais réussi à dépasser alors qu'il avait les moyens de jouer au moins le podium. Petite consolation
pour Vettel, le Brésilien était contraint de ralentir dans les derniers tours pour économiser de
l'essence et devait le laisser passer, ainsi qu'Alonso. Une erreur de calcul assez surprenante
de la part de la Scuderia, déjà coupable d'une faute lors des qualifications avec Räikkönen.
Jenson Button, qui se payait le luxe dans les derniers tours de prendre un tour à Lewis Hamilton,
neuvième, et Robert Kubica, onzième, franchissait donc la ligne d'arrivée en vainqueur et sortait
de sa monoplace le sourire aux lèvres. Il est incontestablement l'homme fort de ce début de saison
et rien ni personne ne semblent capable de l'empêcher de voler vers son premier titre de Champion
du monde. Le maître donne sa prochaine leçon dans quinze jours à Monaco... |
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