En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer une navigation optimale et nous permettre de réaliser des statistiques de visites.

En savoir plus Accepter
Vous êtes dans: Accueil » Archives » Courses 2003 » Grand Prix d'Italie » Conférence de presse

Grand Prix d'Italie

Monza - Conférence de presse

Dimanche 14 Septembre 2003
16h15
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F2003-GA)
en 1h14'19"838
J.P. Montoya (Williams)
2 Juan Pablo Montoya
(Williams FW25-BMW)
à 0'05"294
R. Barrichello (Ferrari)
3 Rubens Barrichello
(Ferrari F2003-GA)
à 0'11"835

L'interview des trois premiers de la course

A-
A
A+
Question: Michael, c'est un incroyable podium ici. Qu'avez-vous ressenti lorsque vous étiez sur la plus haute marche du podium?
Michael Schumacher: Cela m'était déjà arrivé l'année dernière. Je n'étais pas premier mais second, mais l'émotion était là. C'est juste beau. Tout d'abord, nous avons remporté une course importante après tout ce qui arrivé avant et puis vous avez toute cette émotion qui vous submerge. C'est tout simplement extraordinaire.

Q: Il y a toujours deux courses à disputer. Est-ce qu'il y avait du soulagement dans ces émotions?
MS: Oui, certainement. Nous avons cru en nous-mêmes, tout le temps. Nous avons eu des temps difficiles mais nous savions que nous allions revenir. Cependant, il y a un pas entre le savoir et le faire et finalement, ce week-end nous l'avons fait. Nous avons augmenté note avance au championnat et elle est maintenant de trois points. Je ne connais pas encore la situation dans le Championnat des Constructeurs mais quoi qu'il en soit, c'était une course très importante pour nous.

Q: Ce fut une course fantastique avec un rythme tout aussi fantastique. Avez-vous eu des moments pour vous relaxer?
MS: En fin de course évidement lorsque Juan a eu des difficultés avec le trafic. Ensuite, il a assuré sa position et moi aussi. A ce stade de la course, c'était plus calme.

Q: Avez-vous pris un bon départ?
MS: Oui. Nous avons beaucoup travaillé sur les performances de notre système de départ. Habituellement, nous étions battus au départ mais cette fois-ci, ce ne fut pas le cas. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour les autres car j'ai juste regardé ce que Juan faisait et il semble être parti de la même manière que moi. J'étais confortablement installé à la première position au passage de la première chicane.

Q: Il revenait sur vous et ensuite il perdait un peu de temps lors des ravitaillements. Pensez-vous avoir eu des pneus plus consistants que les siens?
MS: Cela n'est vrai que pour ce qui concerne le second relais durant lequel il a été capable de réduire l'écart et je n'arrivais pas à l'en empêcher jusqu'à un certain stade de la course. Ensuite, j'ai pu augmenter l'allure et à faire grandir l'écart et il a alors décidé de lever le pied.

Q: Après votre second ravitaillement, vous êtes sorti derrière une Williams (celle de Marc Gené). Avez-vous eu un moment d'inquiétude?
MS: Je l'étais en effet car notre équipe n'était pas totalement certaine de qui était où à ce moment de la course et tout d'abord ils m'ont dit "Ce doit être bon" et puis soudainement ils ont crié dans la radio "Attention, il arrive!" et c'est alors que soudainement j'ai vu une Williams me passer et je me suis dit "Mais comment a-t-il pu faire ça?" (il rit). Ensuite, j'ai fait une petite erreur dans l'un des virages suivants car je poussais très fort afin de revenir sur lui mais heureusement pour moi c'était Gené.

Q: Juan Pablo, il nous a semblé qu'il était très important pour vous de passer Michael dès le départ. C'est ce que vous vouliez faire à tout prix?
Juan Pablo Montoya: Non, pas vraiment. Il a fait une petite erreur dans le premier virage et je suis revenu sur lui dans le second. Vous savez, si vous avez une occasion, vous devez la saisir. J'ai donc essayé de le doubler et nous étions côte à côte à la seconde chicane mais il a réussi à la prendre un peu plus vite que moi et il a gardé l'avantage. Mais vous savez, c'est juste la course.

Q: Vous sembliez revenir sur Michael à chaque relais...
JPM: Cela ne s'est pas bien passé avec le premier train de pneus, le second était très bon et le troisième n'était pas le même car ils étaient neufs. Je pense que Michelin a fait du très bon travail avec ces pneus mais c'était juste très serré. J'ai essayé de le rattraper durant le dernier relais mais je suis tombé sur Frentzen et j'ai perdu quasiment une année derrière lui.

Q: J'allais y venir. Vous avez perdu du temps derrière une Jordan et aussi avec Frentzen...
JPM: Oui, dans la ligne droite j'ai vu dix ou douze drapeaux bleus, c'était comme une parade mais ils n'ont pas bougé. Le pilote Jordan a soudainement freiné au milieu d'un virage pour que je puisse passer. Je l'ai presque touché à l'arrière. C'est fou!

Q: Il semble que l'on ait changé quelque chose sur votre voiture lors du premier ravitaillement. Est-ce exact?
JPM: Je ne sais pas mais s'ils ont fait quelque chose, cela a amélioré ma voiture. Mais d'après ce que je sais, ils n'ont rien fait d'autre que de mettre de l'essence et changer mes pneus.

Q: Que pensez-vous de la seconde place?
JPM: Oh vous savez, je pense que c'est bien. Nous savions que nous n'allions pas gagner toutes les courses. Comme je l'ai déjà dit, si vous n'arrivez pas à gagner, vous devez essayer de terminer second. Je n'ai perdu que deux points sur Michael et nous sommes toujours dans la course. Cela pourrait tourner différemment la prochaine fois. Nous verrons bien. Il faut juste continuer à se battre.

Q: Rubens, à un certain moment, vous êtes revenu sur Juan Pablo et ensuite vous avez dû faire face au retour de Kimi Räikkönen. Deux gros efforts, n'est-ce pas?
Rubens Barrichello: Ma voiture n'était pas très efficace lors du premier relais. J'ai perdu un peu de temps dans le premier tour à cause de Trulli. J'étais à ses côtés dans le second virage et il m'a poussé dans l'herbe. J'ai freiné et j'ai dû défendre ma position convoitée par Kimi. J'ai essayé d'attaquer Trulli à nouveau dans le premier Lesmo mais il était lui-même très occupé avec Montoya lorsque soudainement, sa voiture s'est arrêtée. Mais Juan Pablo était déjà à deux secondes. Sur ce circuit, lorsque vous gagnez du temps, c'est deux ou trois dixièmes maximum par tour. C'est pour cela que je suis revenu sur lui très lentement. Je suis revenu dans son sillage mais ensuite j'ai dû rentrer aux stands et mes nouveaux pneus n'étaient pas aussi efficaces que les précédents. Malheureusement, j'ai perdu le contact. Notre stratégie, c'était de le battre dans le second relais car nous avions un troisième relais plus long. Kimi est ensuite revenu sur moi et tout était sous contrôle mais je suis tombé sur les mêmes personnes que Juan et j'ai perdu deux ou trois secondes en un tour. J'ai heureusement pu garder l'avantage sur Kimi jusqu'à la fin.

Q: Et vous êtes donc troisième.
RB: Oui, c'est génial d'être de retour sur le podium. La troisième place, c'est mieux que le mur. Lors des deux dernières courses, j'ai terminé dans le mur et c'est donc un progrès d'être troisième. C'est bon pour le Championnat des Constructeurs et je suis content que Ferrari soit si proche de Williams et en bonne position pour remporter le titre.
source: F1-Live.com
.:: Vue du ciel ::.
>> Découvrez ce circuit sur des photos satellite!
globe terrestre • Vous disposez du logiciel Google Earth, cliquez ici.

• Sinon, vous pouvez utiliser Google Maps en cliquant ici.
.:: Jeu ::.
>> La F1 s'emmêle les pédales!
taquin • Reconstituez l'image originale découpée en 15 petits carrés mélangés!
A vous de jouer...
.:: Publicité ::.