En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer une navigation optimale et nous permettre de réaliser des statistiques de visites.

En savoir plus Accepter
Vous êtes dans: Accueil » Archives » Courses 2002 » Grand Prix de France » Conférence de presse

Grand Prix de France

Magny-Cours - Conférence de presse

Dimanche 21 Juillet 2002
16h35
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F2002)
en 1h32'09"837
K. Räikkönen (McLaren)
2 Kimi Räikkönen
(McLaren MP4/17-Mercedes)
à 0'01"105
D. Coulthard (McLaren)
3 David Coulthard
(McLaren MP4/17-Mercedes)
à 0'31"976

L'interview des trois premiers de la course

A-
A
A+
Question: Michael, je crois que je vous ai interrogé après chacun des titres que vous avez remporté, mais il semble que celui-ci soit très spécial pour vous, plein d'émotions.
Michael Schumacher: Oui, ils ont tous été spéciaux, d'une manière différente. On ne peut pas comparer l'un à l'autre, et c'est ça qui est formidable. Chaque victoire, en effet, est différente d'une autre, et il n'y a jamais eu un moment où l'on a pu prendre l'habitude de quelque chose. Vous continuez encore à apprécier, et c'est un sentiment extraordinaire.

Q: Votre départ du coté droit a été fantastique, et vous avez été proche de prendre la tête à Adélaïde. Parlez-nous de cela.
MS: Comme vous l'avez vu, nous étions un peu plus rapides que Montoya qui, pour une raison quelconque, n'arrivait pas à trouver son rythme, particulièrement au début. Lors des trois, quatre, cinq premiers tours, nous avons eu des opportunités, et c'était un bon moment lorsque j'ai essayé à l'extérieur, et Kimi à plongé à l'intérieur, et nous étions très proches jusqu'à la chicane suivante, où c'était très serré. Mais c'est une bonne course, je veux dire, j'ai vraiment apprécié cela. Et soudainement, nous étions tous dans le rythme, et il n'y avait plus aucune chance de dépassement. Grâce à l'arrêt aux stands nous avons pu passer devant, mais nous avons dû revenir de l'arrière a cause du franchissement de la ligne. C'était une course pleine d'évènements, beaucoup de choses se sont passées, et c'était très amusant.

Q: Avant que Kimi ne sorte un peu large à la fin, pensez-vous que vous étiez capable de le dépasser? Aviez-vous pour objectif de lui offrir un beau challenge jusqu'à la fin?
MS: J'ai attaqué très fort immédiatement après mon arrêt au stand. Ensuite, j'ai pris les choses un peu plus facilement, car je ne trouvais pas d'opportunités. A environ dix, onze tours de la fin, j'ai commencé à reprendre une certaine allure. Honnêtement, je ne pense pas que j'aurai trouvé un espace sans une erreur de sa part, parce qu'il a mené une course fantastique, et il était toujours au bon moment juste en face de moi, donc je ne pouvais pas prendre le meilleur sur lui. C'était juste de la chance, et je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'il arrive quelque chose comme ça, en toute honnêteté, mais ça fait partie du sport automobile ­ vous devez aller à fond jusqu'à la fin, et parfois vous avez des opportunités.

Q: Y avait-il des drapeaux jaunes lorsqu'il est sorti?
MS: Il y avait des drapeaux jaunes. Je ne me rappelle plus où il y avait un drapeau jaune, et j'ai immédiatement demandé à la radio "ai-je dépassé sous drapeau jaune ou pas" mais, en toute honnêteté, je pense que dans une telle situation, juste après la sortie, ou l'incident, ou quoi que ce soit, je crois qu'il n'y en avait pas. Je ne sais pas. J'ai juste conduit sur ma trajectoire normale. Evidement, il était un peu hors trajectoire, mais j'étais concentré sur ce que je faisais, mais il ne semble pas qu'il y ait eu de problèmes.

Q: Quels étaient vos sentiments lors du dernier tour, qu'est-ce qu'il se passait, quels étaient les messages dans votre casque?
MS: Je crois que vous en avez probablement vu plus que je ne pourrais l'expliquer. C'est assez difficile. Je ne sentais aucune sorte de pression avant le début de la course, honnêtement, je ne croyais pas que ça allait arriver ici. J'étais quasiment sûr que l'un ou l'autre allait finir dans une position qui ne laisserait pas arriver ce qui se passe, et cela n'a pas été le cas pour les deux qui sont derrière moi. Je me suis soudainement retrouvé devant, et cela a été les pires cinq derniers tours que j'ai eu dans ma carrière. Ils semblaient ne pas finir, durer une éternité. C'est dans ces moments-là que vous sentez tous le poids que vous avez, tout ce que cela signifie pour vous, combien vous aimez ce sport et combien vous êtes déterminé. Quand enfin vous passez la ligne d'arrivée, et que tout cela s'en va, et que vous réalisez ce que vous avez fait, c'est un moment fantastique, incroyable, et vous laissez juste sortir vos émotions, et je suis désolé, je n'arrive pas à trouver les mots pour cela.
David Coulthard: Si cela est si merveilleux, tu devrais le partager un peu. Il garde tout pour lui.

Q: Kimi, vous avez dit que c'est votre pire course mais en même temps, c'est celle où vous avez eu votre meilleur classement final.
Kimi Räikkönen: Oui, mais la victoire était si proche qu'il est sûr que ce sont les cinq pires derniers tours, mais ce genre de choses arrivent. De toute façon, je n'ai pas eu beaucoup de chance cette année. Bien sûr c'est de ma faute, puisque je n'ai vu que le drapeau jaune, et pas celui indiquant une piste glissante. Je suis encore très déçu de ne pas avoir gagné la course.

Q: Mais pensez-vous que cela viendra un jour?
KR: Bien sûr, je ferais de mon mieux. Vous voyez, tout peut arriver, et si je mène à nouveau une course, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois. L'équipe a très bien travaillé, et tout est allé dans la bonne direction, les arrêts aux stands se sont bien passés, il n'y a pas eu les problèmes rencontrés lors de la dernière course. J'ai eu une voiture parfaite, j'ai juste fait une petite erreur, et je finis seulement deuxième.

Q: A propos du premier tour au virage Adélaïde. C'était très mouvementé.
KR: Oui, j'ai eu une petite opportunité d'essayer de prendre la seconde place mais j'étais un peu lent dans la ligne droite, et Michael est passé à l'extérieur. J'ai juste pensé qu'il serait préférable de rester derrière la Williams et lui, et j'ai essayé de conserver cette position. J'ai vu après son premier arrêt qu'il avait une très bonne allure, et qu'il pourrait peut-être gagner.

Q: David, vous attendiez-vous à ce que l'équipe McLaren soit si compétitive ici?
David Coulthard: Je ne m'attendais pas à ce que nous nous battions vraiment pour la tête de la course, et évidemment pas à ce que Michael ait une pénalité, et je ne pensais pas que ça serait si serré. Effectivement, nous sommes encore derrière, mais contrairement à ce que vous avez vu aujourd'hui, notre voiture est un peu plus compétitive que ce qu'elle a été, y compris ce week-end. J'ai été surpris par notre allure par rapport aux Williams au début de la course, et évidemment face à Michael, jusqu'à ce qu'il soit capable de dépasser Montoya. En ne regardant que les derniers tours, qui étaient nos plus rapides, par rapport aux autres, c'est très proche. Cela me surprend. Je ne suis pas allé en piste en pensant que nous étions si fort, mais en pensant à faire mon travail du mieux possible, avec ce que j'avais. Je m'attendais à avoir beaucoup de survirage sur la voiture, mais je n'en ai pas eu. J'ai eu beaucoup de sous virage par contre, et j'ai fait modifié l'aileron avant et les pressions de pneus à chaque arrêt, comme jamais je n'aurai pensé le demander à l'équipe. Cela montre à quel point chaque circuit, avec ces nouveaux pneus, est nouveau pour nous, et que nous n'avons pas de base de référence, comme par le passé, et c'est encourageant pour l'avenir. J'ai dit à Michael que, de mon point de vue, cela a été une course formidable, même si je me battais pour la cinquième place. J'ai pensé que même en finissant cinquième, je devais l'apprécier, car tout le monde était proche, et que les opportunités pouvaient venir. C'est comme ça que la course doit être, et j'ai beaucoup apprécié cet après-midi.

Q: Avez-vous été un peu retenu par Ralf?
DC: Oui, dès qu'il est rentré pour son arrêt, j'ai été presque une seconde plus vite au tour suivant. Le problème était que j'étais rapide quand il était lent, et quand il était rapide, je n'étais pas particulièrement bon. Au virage trois il était meilleur que moi, alors que j'étais dans des turbulences qui amplifiaient le sous virage, et évidement, il était très rapide dans la ligne droite avant l'épingle d'Adélaïde. Mais j'étais mieux à chaque freinage, et au virage huit, treize et dans le dernier. Mais vous ne pouvez pas garder votre trajectoire quand il y a une voiture devant vous.
source: DailyF1.com
.:: Vue du ciel ::.
>> Découvrez ce circuit sur des photos satellite!
globe terrestre • Vous disposez du logiciel Google Earth, cliquez ici.

• Sinon, vous pouvez utiliser Google Maps en cliquant ici.
.:: Jeu ::.
>> La F1 s'emmêle les pédales!
taquin • Reconstituez l'image originale découpée en 15 petits carrés mélangés!
A vous de jouer...
.:: Publicité ::.