Grand Prix d'ItalieMonza - Conférence de presseDimanche 12 Septembre 200416h20
1
Rubens Barrichello
(Ferrari F2004) en 1h15'18"448
2
Michael Schumacher
(Ferrari F2004) à 0'01"347
3
Jenson Button
(BAR 006-Honda) à 0'10"197 L'interview des trois premiers de la courseA-
A
A+
Question: Rubens, bien joué. Qu'est-ce qu'on ressent lorsqu'on gagne au volant d'une Ferrari ici à Monza?
Rubens Barrichello: C'est magique. J'ai remporté plusieurs courses dans ma carrière mais c'est la première fois que je remporte la même épreuve pour la seconde fois. Certains disent que la F1 est ennuyeuse. Je pense que la course d'aujourd'hui ne fut pas du tout ennuyeuse et ce pour plusieurs raisons, la principale étant probablement la piste mouillée au début. Le public est là. Aussi loin que peut porter le regard, on voit des gens sur la piste. Ils sont Italiens mais ils ont des coeurs comme les Brésiliens. C'est un merveilleux sentiment que d'être parmi eux. Q: Est-ce que la décision de prendre le départ en pneus pluie fut difficile à prendre? RB: Je savais que la piste allait sécher, probablement plus rapidement que je ne le souhaitais. Mais c'était dangereux car dans ces circonstances les Michelin étaient plus rapides que nous et donc je ne voulais pas partir depuis la pole sans savoir comment allait se passer le premier freinage. Je me suis donc dit que j'allais aller aussi vite que je le pouvais et que j'allais prendre le plus d'avance possible sur eux. Cela a très bien fonctionné durant les deux premiers tours. Ensuite la piste a séché incroyablement vite. Je crois cependant que nous avons pris la bonne décision bien que j'aurais dû rentrer un tour plus tôt. Cela m'aurait permis d'avoir une course plus tranquille. Q: Vous pensiez que tout était perdu à ce moment-là? RB: J'ai essayé de me concentrer et d'aller aussi vite que je le pouvais parce que j'avais une stratégie différente des autres. J'avais beaucoup d'essence en début de course et puis nous avons changé la stratégie pour prendre celle que j'avais planifiée pour la pluie. A un certain moment j'ai pensé que tout était perdu. J'ai vu que j'étais neuvième et puis quatrième et ceux qui me précédaient étaient juste devant moi. J'ai compté: un, deux, trois, ils étaient tous là. J'ai alors pensé que ma situation pouvait s'améliorer même si je ne pouvais pas dépasser Montoya car au freinage, ça glissait encore beaucoup. Je pense donc que Ross Brawn et mon équipe ont bien fait de changer ma stratégie. Q: Michael, est-ce que la décision de partir avec des pneus pour piste sèche fut difficile à prendre? Michael Schumacher: Pour être honnête, je savais qu'aucun des deux choix n'était le bon et c'était ça le problème. Je savais que Rubens avait décidé de partir avec des pneus pluie et j'ai donc décidé de faire un autre choix pour qu'il y ait au moins une voiture qui aille bien. Mais en fin de compte, les deux choix étaient similaires puisque nous étions ensembles à la fin de la course. Vous allez probablement dire que si je n'étais pas sorti, bla bla bla. Oui peut-être que cela se serait mieux passé pour moi mais Rubens mérite cette victoire car il a fait une grande course. Il a fait un très bon tour qualificatif hier et c'est donc bien de le voir ici. Q: Pouvez-vous nous raconter ce qui vous est arrivé dans la seconde chicane car à la télévision, nous n'avons pas bien vu? MS: C'était très glissant. Il nous fut très difficile de passer la Curva Grande et ensuite freiner sur le mouillé avec nos pneus pour piste sèche. Nous étions comme sur la glace. Je glissais des quatre roues, comme vous aimez. Mais à cause de ça, il n'y avait pas assez de place pour Jenson qui était à l'extérieur, je l'ai touché sur le côté et je suis parti en tête-à-queue. Voilà, c'est juste ça. Je n'avais tout simplement pas assez d'adhérence. Q: Pensiez-vous avoir perdu toutes vos chances à ce moment-là? MS: Non, certainement pas! Le pire moment c'est lorsque vous sortez de la piste et que vous devez attendre que tout le monde passe avant de pouvoir reprendre la piste. C'est terrible. Je pensais pouvoir remettre la puissance et reprendre la course mais une Renault est venue vers moi et si j'avais bougé, nous nous serions touchés et je n'avais pas envie de ça. Q: Michael, ce fut une course assez différente pour vous et pourtant il me semble que vous avez aimé ça... MS: Lorsque vous venez de la dernière position, ou quelque chose comme ça, et que vous terminez à la deuxième place, vous ne pouvez pas le croire. C'est la même chose pour Rubens. Nous étions très en retrait à un certain moment de la course et il n'était pas question pour moi que nous puissions gagner la course. Ensuite, j'ai vu Rubens sortir devant moi après son dernier ravitaillement et j'ai demandé à la radio qui était premier de la course car je savais que Jenson était devant moi mais on m'avait indiqué que j'étais troisième derrière Jenson et cela voulait dire pour moi qu'il y avait encore quelqu'un devant moi, peut-être une Renault, celle d'Alonso car je pensais que c'était Trulli qui était sorti. Mais ils m'ont répondu que j'étais second derrière Rubens et je me suis dit que c'était génial... (rires) Q: Jenson, il me semble que pour vous, la course était juste un peu trop longue... Jenson Button: Oui, elle le fut. Je pense que nous avons bien roulé, surtout dans la première partie de la course. J'étais troisième après le premier ravitaillement et ce n'était pas si mal étant donné où j'étais après le premier virage. Mais finalement, ces deux-là étaient bien trop rapides aujourd'hui. Sur le sec, nous n'étions nulle part. C'était assez spécial car nous ne nous y attendions pas. Q: Est-ce que vous aviez des réglages pour la pluie? JB: Non. source: F1-Live.com
|
.:: Vue du ciel ::.
>> Découvrez ce circuit depuis des images satellite!
• Vous disposez du logiciel Google Earth, cliquez ici pour télécharger le fichier KMZ. • Vous pouvez aussi utiliser Google Maps directement en ligne en cliquant ici. .:: YouTube ::.
>> Découvrez les vidéos postés par les acteurs de la F1 et par les journalistes sportifs!
• Retrouvez-nous sur YouTube à l'adresse: youtube.com/ZoneF1TV
|