En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer une navigation optimale et nous permettre de réaliser des statistiques de visites.

En savoir plus Accepter
Vous êtes dans: Accueil » Archives » Courses 2002 » Grand Prix des Etats-Unis » Conférence de presse

Grand Prix des Etats-Unis

Indianapolis - Conférence de presse

Dimanche 29 Septembre 2002
22h35
R. Barrichello (Ferrari)
1 Rubens Barrichello
(Ferrari F2002)
en 1h31'07"934
M. Schumacher (Ferrari)
2 Michael Schumacher
(Ferrari F2002)
à 0'00"011
D. Coulthard (McLaren)
3 David Coulthard
(McLaren MP4/17-Mercedes)
à 0'07"799

L'interview des trois premiers de la course

A-
A
A+
Question: Rubens, c'était une fin intéressante. C'est bien d'avoir eu cette victoire servie sur un plateau?
Rubens Barrichello: Oui.

Q: Maintenant, dites-nous. Je sais qu'avant le départ de la course, d'importantes décisions devaient être prises, vous me l'avez dit environ deux heures avant le départ. Quelles décisions ont été prises?
RB: Nous devions décider du nombre d'arrêts, le fait de prendre ou non le T-car, parce que je sentais que le T-car était mieux ce matin. J'ai finalement choisi ma voiture de course, car nous n'étions pas sûrs à propos du problème de frein que j'ai eu lors du warm-up. Il a fallu changer les réglages, le temps devenant de plus en plus chaud. Nous étions encore incertains sur le nombre de tours que nous pourrions faire avec les pneus. Mais je crois que nous avons fait le bon choix. Je veux dire que les deux voitures se sont bien comportées.

Q: Vous avez vraiment rattrapé beaucoup de retard depuis vendredi.
RB: Oui, oui. Mais ce n'est pas aussi mauvais que sur d'autres circuits. Si j'avais perdu mon vendredi, par exemple, à Spa ou Imola, cela aurait été un peu plus difficile. Le circuit est difficile parce que vous devez choisir entre être rapide en ligne droite ou aller vite dans l'infield. Mais c'était assez simple. La voiture fonctionne parfaitement depuis le début de l'année. Cela aide donc à faire les bons choix de réglages.

Q: L'écart a souvent varié entre vous et Michael. Etait-ce à cause du trafic ou pour une autre raison?
RB: Un petit peu à cause du trafic. Je ne suis pas très satisfait du trafic, pour être honnête, parce que certains pilotes semblent rester au milieu de la ligne droite en se disant, okay, je garde ma ligne, tu peux y aller. Mais on doit être un peu sensible au fait que quelqu'un devant vous peut soudainement s'arrêter, et entraîner un accident. Deux fois j'ai eu une Toyota devant moi, et ensuite, il y a eu une Minardi qui a explosé son moteur juste devant moi, au moment où je revenais. A ce moment, j'ai perdu une ou deux secondes. Je pense que j'avais la voiture et le rythme pour être plus proche de Michael durant toute la course, mais il était peut-être meilleur, ou plus chanceux dans le trafic, et il a pu conserver ces deux secondes.

Q: Michael, vous avez été premier tout le temps, mais à la dernière nanoseconde...
Michael Schumacher: A quoi?

Q: Okay, vous n'avez jamais entendu parler de nanoseconde. Demandez à Ross. Il vous expliquera. C'est très petit. Comment était le trafic pour vous?
MS: J'ai eu des problèmes similaires, en toute honnêteté. Il y a quelques pilotes qui ont essayé d'être corrects, mais au mauvais endroit. Et il est parfois difficile pour une personne qui est devant vous de juger s'il doit s'écarter, parce que peut être que le pilote qui est derrière ne comprend pas ce qu'il fait, et d'un coup, vous êtes surpris parce que vous ne vous attendez à rien au milieu d'un virage. Particulièrement entre les virage trois et quatre, où si un pilote s'écarte en sortie du virage trois, et que vous ne vous y attendez pas, vous ne savez plus trop où allez. J'ai eu quelques problèmes de ce genre. Et aussi il y a quelques pilotes, je pense particulièrement à "Irv l'Ecart" (Irvine), qui restent un peu trop longtemps sous drapeaux bleus devant nous. Je pense qu'il a été le plus difficile à doubler aujourd'hui. Mais de toute façon, c'est une course typique.

Q: La voiture était-elle parfaite?
MS: Oui. Nous avons du faire un peu attention, surtout lors du premier relais, afin de ne pas trop attaquer. Après avoir fait un certain nombre de tours, la course était claire, et nous savions où nous étions, et ensuite, tout était facile.

Q: Etiez-vous inquiet à propos des McLaren aujourd'hui?
MS: Evidement, c'était serré, mais à partir du moment où j'ai pu repartir devant David après mon premier arrêt je savais que nous avions une bonne opportunité aujourd'hui de conserver la position. Mais c'était évidemment plus serré que lors des dernières courses.

Q: David, vous avez dit que vous avez eu l'impression d'avoir fait un pas en avant ce week-end? Dans un domaine spécifique ou dans tous?
David Coulthard: Eh bien, en performances principalement.

Q: Des pneus, du moteur, de la voiture?
DC: Nous avons eu une évolution sur la voiture qui je pense, sur le papier au moins, nous a rendu un peu plus performant ici. Evidemment, vous n'avez pas toujours d'opportunité lors d'un Grand Prix, mais je pense que, lentement, nous faisons de petits progrès, et évidemment, l'objectif principal est d'être régulièrement devant Williams. Nous avons encore une course pour voir si nous pouvons maintenir cela. Mais je pense que nous pouvons dire que nous avons fait des progrès, et c'est encourageant.

Q: Quelle voiture avez-vous utilisé aujourd'hui? Parce qu'il semble que vous ayez eu un problème ce matin, n'est-ce pas. Un problème d'essence?
DC: J'ai effectué le warm-up avec le T-car, et ils ont résolu le problème. J'ai donc utilisé la voiture de course cet après-midi. C'est un peu comme Rubens, il n'y a pas de différence entre les voitures, mais vous êtes un peu plus à l'aise avec celle dans laquelle vous passez plus de temps. Au début, j'ai trouvé la voiture difficile à conduire. Mais l'essence diminuant, elle est devenue mieux équilibrée.

Q: J'allais y venir, vous avez pris beaucoup d'essence, pour 40 tours?
DC: Oui, j'ai été très surpris du bon départ que j'ai pris, avec autant d'essence. En effet, j'ai gagné du terrain sur les deux voitures de tête, et ensuite, c'était évident que le poids a vraiment joué, et ils en ont profité dès le premier virage. Je devais donc essayer de rester en piste, et continuer à attaquer jusqu'au ravitaillement.

Q: Pensez-vous qu'une stratégie à deux arrêts aurait fait la différence?
DC: Pas dans ma situation aujourd'hui. Je pense que nous avons fait le bon choix.
source: DailyF1.com
.:: Vue du ciel ::.
>> Découvrez ce circuit sur des photos satellite!
globe terrestre • Vous disposez du logiciel Google Earth, cliquez ici.

• Sinon, vous pouvez utiliser Google Maps en cliquant ici.
.:: Jeu ::.
>> Le pendu de la F1!
pendu • Découvrez le mot mystère en commettant moins de 6 erreurs et sauvez notre pilote de la pendaison!
A vous de jouer...
.:: Publicité ::.