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Grand Prix d'Europe

Nürburgring - Conférence de presse

Dimanche 23 Juin 2002
16h40
R. Barrichello (Ferrari)
1 Rubens Barrichello
(Ferrari F2002)
en 1h35'07"426
M. Schumacher (Ferrari)
2 Michael Schumacher
(Ferrari F2002)
à 0'00"294
K. Räikkönen (McLaren)
3 Kimi Räikkönen
(McLaren MP4/17-Mercedes)
à 0'46"435

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Que pensez-vous de cette victoire Rubens?
Rubens Barrichello: Formidable. J'étais en train de dire à Michael que l'Allemagne semblait être formidable pour moi, parce que c'est ma seconde victoire en Allemagne, et la seule différence avec la première, c'est que je n'ai pas pleuré autant! Je suis très heureux. Je suis en effet soulagé, parce que Vendredi n'avait pas été une bonne journée. Samedi matin, j'ai encore un peu souffert. Cette fois, j'avais un bon réglage, mais les pneus étaient un peu difficiles. Michael semblait très satisfait de ses pneus, et cette fois, j'ai choisi ceux qu'il utilisait, et c'était le bon choix. Je veux le remercier lui et l'équipe, pour m'avoir laissé accès à ses données et de m'avoir supporté. Je pense que le choix que nous avons fait pour la course était en définitif le meilleur.

Q: Le premier tour était vraiment décisif, n'est-ce pas?
RB: Il était terrible. Il était très bon, parce que j'ai pris un bon départ, et j'ai essayé de prendre un peu d'avance sur tout le monde. Au premier virage, j'ai vu une McLaren venir, et à cause de la nouvelle forme de celui-ci, je ne savais pas où freiner. J'étais vraiment en train de chercher. Tout d'un coup, j'ai freiné, après une centaine de mètres environ, et j'ai vu tout le monde si proche, et j'ai dû freiner encore, et essayer de prendre ma place. J'ai vu David venir à l'extérieur, et j'ai essayé de garder ma trajectoire sans le faire sortir, en pleine accélération. Mais les choses se sont passées très rapidement, ensuite j'ai vu les deux Williams côte à côte, et je me suis dit ­ ooh, il y a un espace ici, et je vais le prendre - et trois virages plus loin, il y en avait un autre à l'intérieur de Ralf, j'en ai donc profité. Bien sûr, à ce moment, les pneus fonctionnaient déjà parfaitement, et je n'ai pas eu de problèmes importants sur la voiture, parce que les performances étaient très bonnes, et j'ai été en mesure d'attaquer tout le temps, et d'être plus conservateur quand je le devais.

Q: Est-ce qu'il y avait une possibilité que vous deviez faire la même chose que ce que vous avez fait en Autriche?
RB: Bien sûr, les gens vont dire beaucoup de choses à propos de ça, mais laissez-nous profiter de ce moment. Cela a été une course fantastique. Troisième sur la grille et finir premier est un sentiment formidable. Toute ma famille est là, mon fils, ma femme sont là, donc laissez nous apprécier. Je ne veux pas parler de l'Autriche.

Q: Michael, vous étiez confiant d'être du bon côté de la grille au départ, et cela n'a pas fonctionné en votre faveur.
Michael Schumacher: J'ai choisi le mauvais côté pour freiner après le départ. Je n'ai pas vu l'opportunité à l'intérieur. Quand vous êtes très proches, il est parfois plus difficile de choisir que lorsque vous êtes un peu plus loin derrière, lorsque vous pouvez voir ce qui va se passer, lorsque vous avez une meilleure vue d'ensemble. Je suis sorti dans le sillage de Ralf, Montoya était à l'intérieur, vraiment côte à côte avec Ralf, donc j'ai pensé que je ferai mieux d'aller à l'extérieur, et voir ce qu'ils feraient, peut-être que je pouvais les dépasser au freinage, ou quelque chose comme ça. Mais ensuite, le côté extérieur est devenu de plus en plus étroit, et j'ai dû ralentir très tôt. Lorsque j'ai vu Rubens et Coulthard s'envoler. J'ai pensé que j'avais fait le mauvais choix, mais heureusement, j'ai pu prendre le meilleur sur Coulthard au second virage, et ensuite, il m'a fallu quelques tours pour rejoindre Juan, qui était très proche. Cela a été une belle bataille avec Ralf, très correcte, et ensuite c'était mon travail de me rapprocher de Rubens, et finalement, tout le monde a vu ce que j'ai fait.

Q: Quels sont vos sentiments à propos de la victoire de Rubens ici?
MS: Très bon. Il a fait une superbe course, il n'a pas commis une erreur comme moi, et c'est pourquoi il mérite de gagner. Je pense que j'aurais pu être plus proche de lui lors de son arrêt au stand, parce que nous avions un tour de décalage. Peut-être que j'aurais eu une chance. Nous avons eu une course ouverte, j'ai essayé de me rapprocher et j'ai perdu parce que j'étais trop proche de lui et j'ai fait un tête-à-queue.

Q: Lors des derniers tours, l'allure est descendue à 1'36" par tour, pendant que Kimi tournait en 1'33". Quand est-ce que cette stratégie a été décidée?
MS: Après le deuxième ravitaillement parce que, comme nous l'avions vu dans la première partie, il n'y avait aucune possibilité de dépassement, parce que nous étions trop identiques. L'équipe est intervenue à la radio, et nous a dit: "Vous avez suffisamment d'avance, donc soyons prudents, et amenez les voitures à l'arrivée, parce que vous les gars, vous ne pouvez rien faire sur le circuit de toute façon".

Q: Kimi, vous égalisez votre meilleur résultat en Grand Prix, mais c'était il y a un moment. Quel était le problème?
Kimi Räikkönen: Je ne sais pas. Nous n'étions pas assez rapides pour les Ferrari aujourd'hui. Les pneus, et tout le reste ont très bien fonctionné aujourd'hui, et je pense que notre voiture était très bonne aujourd'hui, parfois un peu difficile à conduire au milieu de la course. Nous étions un peu plus rapides que les Williams. Nous nous sommes rapprochés d'elles, et nous étions capables de les dépasser, c'était donc une bonne course pour nous.

Q: Vous avez eu quelques bagarres. Le départ était-il mouvementé?
KR: Oui, je pense aussi. J'ai touché une Renault sur le côté, je lui ai coupé la trajectoire, et j'ai touché un petit peu. C'était très proche, mais il y avait assez d'espace.
source: DailyF1.com
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