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Grand Prix du Brésil

São Paulo - Conférence de presse

Dimanche 26 Mars 2000
21h35
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F1-2000)
en 1h31'35"271
D. Coulthard (McLaren)
2 David Coulthard *
(McLaren MP4/15-Mercedes)
à 0'04"302
G. Fisichella (Benetton)
3 Giancarlo Fisichella
(Benetton B200-Playlife)
à 0'39"898
* David Coulthard sera disqualifié de la course sur non-conformité de sa McLaren MP4/15

L'interview des trois premiers de la course

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A+
Question: Félicitation pour votre seconde victoire en deux courses et pour votre premier succès dans un GP du Brésil. Vous sembliez avoir tous les atouts en main aujourd'hui, c'est compréhensible de vous voir si satisfait.
Michael Schumacher: Merci. La course était distrayante et amusante. Avec différentes stratégies pour les teams de tête. Il y avait quelques occasions de dépassements et je pense que nous les avons bien utilisés. Dans le passé, si vous vous en rappelé, nous ne pouvions pas rattraper les McLaren, quelles que soient leurs stratégies de course. Maintenant, nous sommes bien plus compétitifs, c'est ce que nous voulions et la saison ne pouvait pas mieux commencer.

Q: Vous avez passé Mika Häkkinen en à peine un tour. Vous deviez être heureux de cela...
MS: Oh oui! Il n'est pas très courant que les deux leaders se rattrapent et c'était très amusant.

Q: Après que Rubens se soit retiré de la course dans un panache de fumé, on vous a demandé d'aller moins vite?
MS: Non. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. A un certain moment, je pense que c'est juste après mon second ravitaillement, j'ai demandé par radio quelle était la situation derrière moi et les écarts. Et il n'y avait plus de Rubens et j'ai donc demandé ce qu'il lui était arrivé. Mais ils n'étaient pas inquiets que la même chose m'arrive à moi aussi.

Q: Mais à un certain moment de la course, vous perdiez quatre secondes au tour...
MS: Oui, je conduisais lentement. Nous avions des doutes et nous ne savions pas si j'avais un problème ou pas. Dans certains virages je roulais très lentement pour ne prendre aucun risque. Mais je ne suis pas sûr qu'il y avait un problème. J'ai soulagé vers la fin. Mais ce que je sais de ce qu'il s'est peut-être passé, je ne vous le dirai pas...

Q: A part cela, la voiture était bien?
MS: J'ai eu un problème lors de mon second ravitaillement lorsqu'un pneu a tourné sur la jante, comme en Australie. Cela m'a causé des vibrations et ce n'était pas très bon. La voiture se comportait bien dans la première et la dernière partie mais un peu plus difficile lors de la seconde.

Q: Maintenant, c'est Imola dans deux semaines...
MS: J'attends cela avec intérêt. Nous avons quelques développements pour Imola et nous sommes impatients de pouvoir rouler là-bas et de gagner une nouvelle fois pour les tifosis, comme l'année dernière.

Q: David, aujourd'hui qu'avez-vous de pensé de la performance des Ferrari?
David Coulthard: Je ne suis pas resté avec eux assez longtemps trop le voir. Je ne pouvais pas être dans un esprit de course sous ce que vous pourriez appeler des conditions normales, tout d'abord parce que je pensais que l'équipe ne me parlait pas à moi. En effet, je n'obtenais aucune réponse à mes questions et cela m'a pris du temps de deviner que ma radio était en panne. Ma troisième vitesse a également disparu, après deux ou trois tours, qui m'ont forcé à faire la course entière, excepté le pit stop, en utilisant la quatrième, la cinquième, la sixième et la septième. Je pense que c'est un miracle que j'ai pu terminer la course, parce que la quatrième vitesse a commencé à me faire éprouver quelques difficultés en fin de course. Si Mika et Rubens n'avaient pas eu leurs problèmes, clairement j'aurais été quatrième. Avoir gagné ainsi six points me donne un coup de pouce dans le championnat. Tout que je puis dire est que nous n'avons pas fait le maximum aujourd'hui en raison de nos problèmes.

Q: Quel était le défaut de la boîte de vitesse?
DC: C'est comme si les dents étaient devenues arrondies, parce que une fois que la vitesse était sélectionnée elle sautait alors immédiatement vers le point mort. Je pouvais passer par la vitesse lors des arrêts aux stands, mais il était trop risqué d'essayer de le faire sur le circuit. Je suis très étonné parce que nous n'avons pas eu de problème de boite avant. Et il semble étonnant que ce soit la troisième vitesse qui ait cassé, parce que sur ce circuit il ne devrait pas subir beaucoup d'effort. La destruction de cette vitesse m'a de temps en temps forcé à prendre plus large les virages 8 et 10, qui sont des virages où vous ne pouvez pas utiliser les freins et où vous devez compter sur ce frein moteur juste pour vous ralentir. Si vous ne pouvez pas descendre en seconde, alors vous devez compter entièrement sur les freins, et de temps en temps je perdais une demi-seconde en devant prendre les virages si larges. Mais ce n'est que rarement que j'avais de tels problèmes.

Q: Avez-vous été étonné par la vitesse de Rubens quand il est revenu sur vous après le second ravitaillement?
DC: Pas vraiment. Mon accélération a été évidemment réduite en raison des problèmes de boîte de vitesse, mais en termes de configurations d'aileron et de vitesse de pointe nous étions à égalité. Et peut-être avec leur stratégie de deux-arrêts, et donc moins de poids dans la voiture, les pilotes de Ferrari pouvaient accélérer plus rapidement que nous le pouvions. De la même manière que Michael a dépassé Mika, Rubens m'a dépassé. Cela a du être amusant pour ceux qui ont eu l'occasion de pouvoir voir de près le premier virage. Etant donné les circonstances, je suis très heureux avec mes six points.

Q: Bien joué, Giancarlo, avec la stratégie de Benetton d'un long premier relais, cela a du être une course dure pour vous...
Giancarlo Fisichella: Oui, c'est vrai. Tout d'abord je suis très heureux du résultat pour l'équipe. Déjà hier, je pouvais voir à quel point la voiture était bonne et je savais qu'il y avait une possibilité d'être sur le podium. Nous avons fait du très bon travail aujourd'hui, mais avec tellement de carburant à bord au début, que la voiture était difficile à piloter. J'ai eu du sous-virage, et parfois même un fugitif survirage, mais après 15 ou 20 tours, elle était bien mieux. L'équilibre et le grip se sont améliorés, ainsi je pouvais commencer à pousser plus fort.

Q: Vous avez été également doublé par plusieurs pilotes...
GF: Pas vraiment. Les quelques pilotes qui m'ont rattrapé ont tous eu une stratégie différente de la mienne et je les ai redoublé dans les stands. C'est un grand résultat qui nous aidera à être bien plus compétitifs à l'avenir. Je suis confiant au sujet de la prochaine course, puisque nous aurons quelques nouvelles pièces aérodynamiques.

Q: Michael, après que votre premier arrêt, Mika pouvait augmenter l'intervalle entre vous. Avez-vous été inquiétés par le fait que votre stratégie pouvait ne pas payer finalement?
MS: Oui, évidemment nous avons été inquiets et nous poussions la voiture à ses limites. Mais en même temps, j'avais à bord plus de carburant, donc nous nous sommes concentrés à nous assurer que le retard ne devienne pas trop grand.
source: DailyF1.com
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