Grand Prix d'EuropeNürburgring - Conférence de presseDimanche 21 Mai 200016h45
1
Michael Schumacher
(Ferrari F1-2000) en 1h42'00"307
2
Mika Häkkinen
(McLaren MP4/15-Mercedes) à 0'13"822
3
David Coulthard
(McLaren MP4/15-Mercedes) à 1 tour(s) L'interview des trois premiers de la courseA-
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Question: Félicitations, Michael, pour cette grande victoire au Nürburgring. Chacun pouvait voir la pluie à la TV quand elle a commencé à tomber au 12ème tour, mais comment était-ce de piloter dans ces conditions quand cela s'est intensifié?
Michael Schumacher: La seule circonstance critique fut lorsqu'il a commencé à pleuvoir et que vous êtes dehors sur les slicks. Evidemment aucun des hommes de têtes ne voulait prendre le risque de s'arrêter au stand pour des pneus pluie et de découvrir qu'ils étaient plus lents. A cette étape, il ne pleuvait pas encore vraiment. Nous savions qu'une pluie plus intense arriverait, mais personne n'avait idée si cela commencerait plus ou moins tard. Evidemment ce fut difficile. Et lorsque quelques pilotes ont commencé à entrer au stand pour prendre les pneus pluie et que nous avons vu aussitôt qu'ils étaient plus rapides nous y sommes allés à notre tour tout de suite. Q: Y avait-il un problème avec l'aquaplaning aujourd'hui? MS: Durant quelques temps, oui, particulièrement sur le dernier jeu de pneus rainurés. J'ai fait plus de 30 tours avec eux et ils étaient joli vraiment lisses à la fin, ce qui rendait le pilotage assez difficile sur certaines parties du circuit, particulièrement sur la ligne droite. Mais ce n'était pas aussi mauvais qu'à Silverstone, par exemple. Là, ce n'était pas si mal que cela. Q: Votre premier arrêt au stand s'est prolongé. Savez-vous déjà ce qui est arrivé? MS: Je ne sais pas, honnêtement, je me trouve en situation d'émettre simplement des hypothèses. Vous qui êtes assis, vous avez certainement l'occasion de voir cela de l'extérieur et vous pouvez voir les temps des arrêts. Moi je suis assis dans la voiture et je ne compte même pas, j'y vas juste quand on me dit qu'ils sont prêts. Q: Mika, vous êtes passé de la troisième à la première place dans le premier virage. Etait-ce le meilleur départ de votre carrière? Mika Häkkinen: Pas vraiment, mais c'était un des meilleurs. J'aime partir vite comme ça. Quand vous êtes troisièmes sur la grille, c'est la seule chance de réussir. Vous pouvez à ce moment précis immédiatement améliorer votre position et je fus heureux de le faire car la déception que j'ai connue en qualifications s'est estompée. Q: Vers la fin de la course, quand vous étiez légèrement plus rapide que Michel, vous avez buté sur plusieurs attardés - Wurz, Herbert et Button. Si vous n'aviez pas été derrière eux, croyez-vous que vous auriez pu faire la jonction? MH: J'aurais certainement été très près. Mais naturellement, je savais aussi que Michael allait pousser plus fort. Evidemment, il y a des améliorations à faire dans la notification aux attardés et aujourd'hui la situation ne m'a pas vraiment avantagé. Q: David, vous avez perdu deux places au départ et avez ensuite semblé vous battre au cours de la course. Quel sorte de problèmes connaissiez-vous? David Coulthard: Je ne le sais pas vraiment à l'heure actuelle, mais peu importe le problème, je soupçonne que c'était mécanique plutôt qu'aérodynamique. Mon départ en lui-même n'était pas trop mal, mais j'ai manqué les feux - probablement parce que je tardais aussi à réagir. Alors ensuite je me suis battu avec l'arrière de la voiture, qui est devenue même encore plus difficile dans les conditions humides et plus mauvaise encore lorsque la piste fut entièrement mouillée. Ce fut une de mes courses les plus difficiles. Vu l'état des choses, je me trouve chanceux d'avoir fini troisième. Q: Dans les sept derniers ou huit tours vous accordiez beaucoup d'attention à Barrichello derrière vous. La situation était-elle sous contrôle? DC: Il n'y avait rien que je ne puisse faire: c'était à lui de trouver la possibilité, de prendre l'initiative, de me dépasser ou non. J'ai mené toute ma course si rapidement que je le pouvais, considérant l'équilibre de la voiture. Mes temps au tour à la fin étaient vraiment un peu faibles. Je suppose que Rubens m'a rattrapé assez rapidement, donc il était juste question qu'il puisse trouver assez de place pour dépasser. Mais je savais en suivant d'autres voitures que la visibilité était très mauvaise. Donc je me suis juste concentré à la conduite de ma voiture et j'ai attendu de voir où je serai quand ce serait fini. Q: Michael, nous allons maintenant à Monaco, où vous vous rendrez avec un avantage de 18 points dans la course au titre. Au début de la saison, prévoyiez vous un tel scénario? MS: Je rêvais de cela! Parfois les rêves se réalisent et maintenant nous sommes dans une très bonne situation. Nous avons une voiture forte et une très bonne équipe. Nous avons aussi quelques points en réserve sur Mika et McLaren, ce qui est l'opposé de notre position des quatre années passées. Voyons comment la saison va se dérouler maintenant. Jusqu'ici, Monaco a toujours été pour moi un bon circuit. J'espère que nous allons y voir une autre aussi bonne course pour moi là-bas cette année. source: DailyF1.com
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