Grand Prix du Canada
Tout savoir sur... la course
En bref |
| Dixième manche du Championnat du monde 2025 de F1. |
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| Dates: 13, 14 et 15 juin. Lieu: Circuit Gilles-Villeneuve, Montréal. |
| Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 18. |
| Conditions atmosphériques: ciel ensoleillé. 25°C dans l'air, 49°C sur la piste et 29% d'humidité. |
| Affluence: environ 352 000 spectateurs sur les trois jours. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1967. |
| Editions disputées à ce jour: 53 (8 à Mosport Park, 2 à Mont-Tremblant et 43 à Montréal). |
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| Fuseau horaire: GMT -4h (-6h de France, heure d'été). |
| Heure de départ: 14h, heure locale (20h, heure française). |
| Distance: 4,361 km x 70 tours, soit 305,270 km au total. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'10"240 (moy. 223,514 km/h) par
Sebastian Vettel (Ferrari SF90) en 2019. |
1'13"078 (moy. 214,833 km/h) par
Valtteri Bottas (Mercedes F1 W10) en 2019. |
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Le podium 2024 |
| P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
| 1 |
1. |
Max Verstappen |
Red Bull RB20-Honda RBPT |
Pirelli |
1h45'47"927 |
173,123 km/h |
| 2 |
4. |
Lando Norris |
McLaren MCL38-Mercedes |
Pirelli |
+ 0'03"879 |
173,017 km/h |
| 3 |
63 |
George Russell |
Mercedes F1 W15 |
Pirelli |
+ 0'04"317 |
173,005 km/h |
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Les faits de course |
George Russell intraitable au Canada. Auteur de la pole samedi à Montréal, le Britannique a converti son très bon samedi par une victoire dimanche, la quatrième de sa carrière et la première cette saison. Le pilote Mercedes a devancé Max Verstappen (Red Bull) et Andrea Kimi Antonelli, son coéquipier. Les McLaren d'Oscar Piastri et Lando Norris se sont accrochées en fin de course, inévitablement, et le Britannique, coupable, a abandonné.
Il fallait réussir le départ et Russell l'a fait, gardant Verstappen dans son rétro pour une première ligne qui promettait après l'incident de l'Espagne. Mais le Néerlandais a été calme au départ, comme Piastri. Un peu trop d'ailleurs puisque le leader au classement du championnat a été dépassé par Antonelli et se retrouvait alors quatrième. Devant, Russell avait du rythme et prenait rapidement ses aises repoussant Verstappen à quatre secondes. La Mercedes fonctionnait de manière globale et Antonelli venait mettre la pression sur le quadruple Champion du monde, forcé à rentrer aux stands dès la fin du 12ème tour.
Les stratégies se dévoilaient. Les six premiers, partis en mediums, plongeaient alors tour à tour aux stands. Cela propulsait Norris et Leclerc en tête, partis en gommes durs et donc sur une stratégie décalée. Les deux allaient tenir 29 et 28 tours avant de redonner la tête à Russell. Si Leclerc repartait en durs, contre son gré, Norris chaussait les mediums et allait enchaîner les tours canons.
Il remonta alors très fort sur Piastri, quatrième, qui lui revenait sur Antonelli qui réduisait lui-même l'écart sur Verstappen. Aucune position n'était figée à mi-course et au tour 38, Verstappen lançait la valse des deuxièmes arrêts. Suivi par Antonelli au tour suivant. L'Italien ressortait au coude à coude avec le Batave mais s'inclinait avec ses pneus froids. Devant, Norris et Leclerc allaient encore récupérer la tête après le deuxième arrêt de Russell au tour 42. Leclerc poussa jusqu'au tour 52 et au tour 60, cinq pilotes étaient en mesure de gagner. Russell menait la course mais Norris, cinquième, pointait à dix secondes.
Russell a finalement fait l'écart comme Verstappen pour sécuriser sa deuxième place. Antonelli était, lui, sous la pression de Piastri et Norris qui s'attaquaient depuis quelques tours déjà. Au tour 61, l'Australien repoussait une première offensive mais au tour 57, les deux hommes se retrouvaient côte à côte et Piastri sortait les muscles. Frustré, Norris lança une attaque, un peu désespérée, sur la ligne droite de départ/arrivée et encastra son aileron avant dans l'aileron arrière de son coéquipier. Abandon immédiat et voiture de sécurité qui entérina la victoire de Russell à trois tours du but.
Forcément, cet accrochage n'était qu'une question de temps. Norris l'avait dit avant ce week-end canadien: "Ce n'est pas de savoir si l'on va s'accrocher mais de savoir quand?". C'est venu dès la dixième manche de la saison et cela fait très mal au championnat pour le Britannique puisque Piastri compte désormais 22 points d'avance sur Norris.
Enfin, un mot sur la course des Français. Pierre Gasly (15ème) et Isack Hadjar (16ème) ont connu un calvaire au contraire d'Esteban Ocon. Pour le 200ème GP de Haas, le Normand a pris la 9ème place avec une stratégie à un arrêt et un premier long relais en durs qui a tout changé. Grosse performance du Tricolore. |
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