Grand Prix de Monaco
Tout savoir sur... la course
En bref |
| Huitième manche du Championnat du monde 2025 de F1. |
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| Dates: 23, 24 et 25 mai. Lieu: Circuit de Monaco. |
| Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 18. |
| Conditions atmosphériques: ciel ensoleillé. 22°C dans l'air, 43°C sur la piste et 54% d'humidité. |
| Affluence: environ 250 000 spectateurs sur les trois jours. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1950. |
| Editions disputées à ce jour: 70 (toujours sur le même circuit). |
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| Heure de départ: 15h. |
| Distance: 3,337 km x 78 tours, soit 260,286 km au total. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'10"166 (moy. 171,211 km/h) par
Lewis Hamilton (Mercedes F1 W10) en 2019. |
1'12"909 (moy. 164,770 km/h) par
Lewis Hamilton (Mercedes F1 W12) en 2021. |
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Le podium 2024 |
| P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
| 1 |
16. |
Charles Leclerc |
Ferrari SF-24 |
Pirelli |
2h23'15"554 |
109,013 km/h |
| 2 |
81. |
Oscar Piastri |
McLaren MCL38-Mercedes |
Pirelli |
+ 0'07"152 |
108,923 km/h |
| 3 |
55. |
Carlos Sainz |
Ferrari SF-24 |
Pirelli |
+ 0'07"585 |
108,917 km/h |
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Les faits de course |
Lando Norris en rêvait et il la tient. Le Britannique a remporté le GP de Monaco, dimanche. Son sixième succès en carrière. Une course marquée par cette nouvelle règle avec deux arrêts obligatoires qui n'a pas vraiment perturbé les hommes forts mais qui a offert du spectacle derrière avec des heureux et des très malheureux.
En pole, Norris a bien géré son départ, chose essentielle à Monaco. Le Britannique a gardé Leclerc, Piastri et Verstappen derrière lui et rapidement une voiture de sécurité virtuelle a fait son apparition. La raison? Pierre Gasly est allé détruire sa suspension avant gauche sur Tsunoda provoquant son abandon. La course a alors repris quatre tours plus tard et les stratégies se sont mises en place. Très rapidement, Norris, Leclerc, Piastri, Verstappen et Hamilton s'échappaient et le leader lançait les arrêts au tour 19, suivi par Leclerc et Piastri.
Verstappen lui temporisait jusqu'au tour 28 alors que derrière des petits malins jouaient en équipe. 6ème, Isack Hadjar avait déjà effectué ses deux arrêts au tour 20. Comment? Son coéquipier, Liam Lawson, 8ème, avait bloqué le peloton, roulant trois secondes moins vite, et permettant au Français de faire ses deux arrêts obligatoires pour aller au bout. Un coup payant pour le Parisien et pour Esteban Ocon, 7ème, qui profitait de tout ça pour signer une course brillante avec sa Haas.
Devant, pas de stratégie d'équipe. Au tour 50, la donne était la même. Tout le monde avait fait deux arrêts sauf Verstappen, alors leader, qui priait pour un drapeau rouge, qui ne viendra jamais. Leclerc mit la pression sur Norris, en vain, et lorsque Verstappen effectuait son dernier arrêt obligatoire dans l'avant-dernier tour, Norris reprenait la tête et filait logiquement vers son premier triomphe en Principauté.
Si cette règle des deux arrêts obligatoires a été parfaitement gérée par les leaders, bien trop rapides, et par Racing Bulls, très intelligent, Mercedes a sévèrement dégusté après des qualifications manquées. George Russell et Kimi Antonelli ont été englués dans le trafic, bloqués par Lawson puis Sainz, sans réagir stratégiquement. Russell a même volontairement coupé une chicane pour doubler avant d'être pénalisé et au final, Russell a terminé 11ème et Antonelli dernier. Un week-end à oublier pour eux. |
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